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28 mars 2000 2 28 /03 /mars /2000 16:26
Lili veut protéger la nature


Lili veut protéger la nature - Ainsi va la vie Les médias parlent de plus en plus de l'importance de protéger notre planète. En parler c'est une chose, en prendre réellement conscience une autre. C'est pourquoi il est important de sensibiliser les enfants à la protection de l'environnement car ce sont eux les générations de demain.

La collection "Ainsi va la vie" l'a bien compris en éditant un livre intitulé "Lili veut protéger la nature". Ce n'est pas un livre récent, l'édition empruntée à la bibliothèque date de 1996 mais il est de plus en plus d'actualité.

"Ainsi va la vie" est une collection que j'affectionne particulièrement. Ce sont des petits livres sous forme de minis bandes dessinées écrites par Dominique de Saint Mars et dessinées par Serge Bloch. Les personnages que l'ont retrouve régulièrement sont Max et Lili, un frère et une sœur. Il existe en tout une cinquantaine de titres sur de nombreux sujets différents.


Lili veut protéger la nature
C'est le numéro 23 de la collection. Prix mars 2007 4,66 €

Voici l'histoire :

Lili et ses amis sont près d'une rivière et ils sont choqués de voir tous les poissons morts parmi les sacs en plastique, le polystyrène… Tout ces déchets mettent des années à se détruire et cette pollution tue les pauvres poissons. Lili est furieuse et écœurée. En rentrant chez elle, la fillette se fâche contre un véhicule dont le pot d'échappement pollue. En écoutant une émission à la télévision sur la protection de la planète elle décide d'en parler avec ses parents. Ceux ci lui expliquent ce qu'est l'écologie et comment on peut faire des choses simples pour protéger la nature comme par exemple le tri sélectif des déchets.

Lili décide d'agir, ce sont les vacances et elle va tout faire pour protéger la nature, mais elle prend des mesures un peu radicales. Elle met une affiche dans sa chambre où elle déclare que c'est une réserve écologique et que tous les animaux sont protégés même les cafards, araignées, moustiques… Elle décide de ne plus manger de viande car les animaux sont ses amis, de ne boire que de l'eau (les sodas ne sont pas bons car ils contiennent du gaz !), de garder les miettes pour les animaux ou encore de ne pas allumer le chauffage car celui ci gaspille trop d'énergie. Lili dispute aussi son frère qui gâche de l'eau et décide que maintenant adieu les bains ça gâche trop d'eau. Puis elle se met à râler car son frère a oublié d'éteindre la lumière et dispute papa en disant que le journal n'est pas utile, c'est un gâchis de papier et de bois mieux vaut regarder la télé !

Bien sur, à trop vouloir en faire l'enfant devient un peu agaçante mais elle a quand même de bonnes idées puisqu'elle a décidée avec ses amis de créer un club pour protéger la nature. Elle a de nombreuses idées parfois étranges comme faire un détecteur de pollution en mettant de la vaseline sur une carte ! Leur club s'appellera les "verts de terre", les enfants ont fabriqués des badges à partir de capsules et ils en offrent aux habitants du quartier qui ne polluent pas comme par exemple aux gens roulant en vélo. Cependant les enfants abusent un peu, par exemple ils font remarquer à une dame qu'elle a oublié de ramasser la crotte de son chien, ils disputent une dame qui prend un jouet dont l'emballage est un peu trop grand…

Leurs idées sont quand même parfois bonnes, par exemple ils récupèrent les vieux journaux pour les emmener à la déchetterie où ils seront ensuite recyclés. Ils invitent les gens à découvrir le nom des différentes espèces d'oiseaux, de plantes… présentes dans le parc… Lili va apprendre la modération et elle va avoir sa petite heure de gloire en apparaissant avec ses amis dans le journal !

* Après l'histoire il y a une partie « Et toi ? » qui contient des questions pour faire réfléchir suivant que l'enfant souhaite ou non protéger la nature.


Mon avis

C'est un excellent livre pour faire prendre conscience aux enfants que notre terre est en danger et qu'il est important de la protéger.

Le lecteur découvre ce qu'est l'écologie avec une définition facile à comprendre. Il découvre également que les solutions proposées pour faire bouger les choses sont très simples : trier les ordures, éviter de gâcher l'eau, l'électricité ou simplement ne pas jeter de papiers un peu partout. Ce sont des gestes évidents mais que l'on ne fait pas toujours et qui permettent à l'enfant de comprendre qu'en faisant de petites choses on peut protéger la planète. Ca les incite à faire attention, tout simplement.

Lili est très entière dans ce qu'elle fait, elle abuse parfois et l'enfant comprend qu'à vouloir trop en faire ce n'est pas forcément mieux. Ce n'est pas en disputant les gens, en voulant absolument qu'ils fassent attention que ça changera. La douceur, les actes sont plus importants que la violence.

L'excès de Lili permet donc à l'enfant de comprendre ce qu'il faut faire ou non. Les questions de la fin permettent également de faire réfléchir l'enfant sur ses pensées concernant la protection de la nature, et sur ce qu'il fait ou non.

Je trouve que "Lili veut protéger la nature" est un livre très important, tous les enfants devraient le lire au moins une fois. Il suit le travail de l'école, et peut être utilisé en complément. A l'école de mon fils, ils parlent beaucoup de la protection de l'environnement. On habite au bord de la mer et il n'est pas rare que les maîtresses emmènent les enfants une fois par an nettoyer la plage, pour qu'ils constatent les dégâts des déchets sur l'environnement. Une des classes est allé visiter une usine de recyclage. La protection de la nature fait partie du programme et "Lili veut protéger la nature" leur rappelle que dans la vie de tous les jours des gestes simples participent à la protéger.

Mon fils a beaucoup aimé ce livre. Il s'est rendu compte que mine de rien il faisait assez attention puisque chez nous on fait le tri sélectif depuis plusieurs années ; il a également pris l'habitude depuis tout petit de ne pas jeter de papiers ailleurs que dans la poubelle. Par contre il adore gaspiller l'eau en jouant avec de même qu'il oublie d'éteindre l'électricité même quand il n'est plus dans la pièce. Cela faisait un moment qu'on lui demandait de penser à ne pas jouer avec l'eau et l'électricité mais il ne le faisait pas ! Depuis qu'il a lu "Lili veut protéger la nature", chose étonnante mon fils fait enfin attention à l'eau qu'il utilise et surtout il éteint bien la lumière quand il quitte une pièce. Je suis ravie car certes il protège la nature mais en plus les factures seront moins grosses, ce qui arrange mon porte monnaie.

Je ne peux que conseiller ce livre qui est génial, bien écrit, bien conçu pour les enfants dès 5 ans et peut être utilisé par les enseignants. Je trouve que c'est une très bonne idée de cadeau comme tous les livres de cette collection d'ailleurs.


Aimable contribution de Coquinnette

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28 mars 2000 2 28 /03 /mars /2000 07:44

 

Sarracénie pourpre - Sarracenia purpurea



La sarracénie pourpre (Sarracenia purpurea), appelée communément "herbe crapaud" ou "petits cochons" (ne me demandez pas pourquoi) est une plante angiosperme dicotylédone appartenant à l'ordre des Nepenthales, à la famille des Sarracéniacées (Sarraceniaceae) et au genre Sarracenia. Dans la classification phylogénétique la sarracénie pourpre dépend de l'ordre des Ericales.

 

 

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27 mars 2000 1 27 /03 /mars /2000 18:28
Oreille de Judas

Auricularia auricula-judae

Hirneola auricula-judae



L'oreille de Judas (Auricularia auricula-judae ) est un champignon qui appartient à la division des basidiomycètes (Basidiomycota), c'est à dire les champignons à chapeau, à la classe des homobasidiomycètes (Homobasidiomycetes), à la sous-classe des aphyllophoromycetidées (Aphyllophoromycetidae),à l'ordre des auriculariales (tremellales) qui sont généralement des champignons saprophytes, à la famille des auriculariacées (Auriculariacea) et au genre auriculaire (Auricularia).

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Kriss de Niort, le 27/03/2007


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27 mars 2000 1 27 /03 /mars /2000 16:15
Lettre ouverte à Nicolas Hulot


Vous trouverez ci-dessous la copie d'une lettre ouverte adressée à Nicolas Hulot par le collectif "sauvons le Climat" (www.sauvonsleclimat.org) et reçue par mon groupe d'information. Je vous la présente telle quelle et vous laisse juge des propos.


Cher Nicolas, vous nous surprendrez toujours

Lorsque vous êtes sorti de votre rôle de producteur de télévision pour vous lancer dans la campagne présidentielle tel un chevalier de la lutte environnementale, vous nous avez surpris. Lorsque vous avez affirmé que le premier danger qui nous menaçait était le réchauffement climatique nous n'avons pas été surpris mais avons applaudi. Lorsque, malgré vos réticences vis à vis du nucléaire, vous avez dit que la priorité n'était pas d'en sortir mais de l'utiliser dans la lutte contre le réchauffement nous avons salué votre courage et votre lucidité. Lorsque vous avez choisi, pour vous conseiller, un certain nombre de personnalités dont les analyses, proches des nôtres, se basent sur des données scientifiques, nous avons pensé qu'enfin, le débat écologique en France allait sortir de l'éternelle controverse sur le nucléaire. Et le Pacte confortait notre espoir. Votre retrait de la course présidentielle témoignait que les questions du réchauffement climatique et de la biodiversité étaient trop sérieuses pour rester la chasse gardée d'un ou de partis verts et qu'elles devaient être une priorité absolue pour tous les partis de gouvernement. Cette analyse a toujours été la nôtre.

Et maintenant, désireux sans doute de ranimer un débat écologique que vous trouvez un peu endormi, vous proposez quatre moratoires qui apparaissent comme des exigences nouvelles par rapport au Pacte, et n'ont que peu de rapport avec le réchauffement climatique.

-le moratoire sur les incinérateurs, sans doute populaire, n'aura pas d'influence notable sur le réchauffement climatique,

-celui sur les OGM, lui aussi populaire, ne devrait guère en avoir davantage,

-le moratoire sur la construction d'autoroutes semble plus justifié et nous l'approuvons, mais est-il évident que les parcours sur route nationale soient moins émetteurs de gaz carbonique que ceux sur autoroute?

- enfin, cerise sur le gâteau, moratoire sur l'EPR alors qu’on est au moins sûr que la mise en œuvre de ce réacteur diminuera les émissions de gaz carbonique en évitant celles de centrales à gaz ou charbon, de même qu'elle ne constituera aucune menace pour la biodiversité.

Quel est donc le dénominateur commun entre ces quatre moratoires? Essentiellement, nous semble-t-il, la volonté de plaire à des groupes qui ne recherchent pas généralement à éclairer leurs concitoyens aussi objectivement que possible. Cette faiblesse pour la démagogie nous surprend quand le Pacte semblait appeler au courage de prendre des décisions impopulaires.

Quelle surprise, concernant le moratoire sur l'EPR, de constater que vous n'en réclamez pas sur les centrales thermiques à gaz, fioul et charbon prévues par la programmation pluriannuelle des investissements, pour une puissance installée 4 fois plus élevée que celle de l'EPR. Quelle surprise aussi de voir dénoncer les conditions de prise de décision de construction de l'EPR, alors que celle-ci a donné lieu à un ample débat suivi par un vote de l'assemblée, mais que tel n'a été le cas ni pour les centrales à flamme citées ci-dessus ni pour un programme de construction de milliers d'éoliennes qui coûtera 9 fois plus cher que l'EPR[1].

Quelle surprise, enfin, de constater votre fort soutien à Mme Voynet et M.Bové dont le programme énergétique peut se résumer en deux phrases: sans doute, diminuer la consommation énergétique mais, aussi, augmenter les émissions de gaz carbonique par l'exclusion de la production d'électricité nucléaire[2].

Le passage de Mme Voynet au ministère de l'environnement a été un flagrant exemple de la contradiction entre grandes déclarations écologiques et réalité des actions:

-lutte acharnée contre la motorisation diesel et soutien du GPL alors que les moteurs diesel émettent nettement moins de gaz carbonique que les moteurs au GPL,

-opposition victorieuse au canal Rhin-Rhône qui aurait pourtant évité de nombreux transports routiers, et par là des émissions de gaz carbonique conséquentes,

-enfin et surtout chantage victorieux pour obtenir l'arrêt de Super Phénix[3], qui préfigurait les réacteurs de la Génération IV assurant des milliers d'années de production énergétique sans production de gaz à effet de serre, ainsi qu'une réduction considérable de la production de déchets nucléaires.[4]

Nous sommes donc surpris, cher Nicolas, que vous accordiez plus d'attention à ceux qui préfèrent la polémique et la passion à la rigueur et à l'exactitude, qui préfèrent les mythes à la réalité, qui préfèrent frapper les esprits plutôt que de leur apporter l'information nécessaire à l'exercice du libre choix de chacun, qu'à ceux qui agissent réellement pour l'environnement

Autant votre apport lorsque vous défendez le Pacte écologique est important, autant nous pensons que votre message perd de sa force quand vous servez de porte voix à des mouvements protestataires plus intéressés par leur propre survie que par celle de l'humanité et de la planète.


[1]Pendant que les Français s'amusent à leur jeu préféré, se tirer une balle dans le pied, en dénigrant leurs entreprises publiques les plus efficaces, EDF et AREVA, les Américains vendent des réacteurs en Chine et les Russes en vendent au Maroc et en Algérie.

[2]Le Danemark, exemple célébré par les antinucléaires pour ses éoliennes et sa politique écologique consomme, effectivement, deux fois moins d'énergie par habitant que sa voisine la Suède, mais émet 50% de gaz carbonique en plus. C'est la politique danoise que prennent en exemple nos parangons de vertu écologique, pas celle de la Suède!

[3]L'arrêt de Super Phénix a été décidé au moment où son fonctionnement donnait toute satisfaction, après une période de rôdage difficile accompagnée de difficultés techniques mais, surtout d'imbroglios administratifs consécutifs aux multiples recours des mouvements anti nucléaires.

[4]Autre haut fait, Mme Voynet a raconté lors d'une émission de télévision comment elle s'était entendue avec le ministre de l'environnement britannique pour tromper à la fois Lionel Jospin et Tony Blair et empêcher que le nucléaire soit reconnu comme

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Kriss de Niort, le 27/03/2007

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26 mars 2000 7 26 /03 /mars /2000 19:43
Lepture cordigère

Lepture porte-cœur

(Leptura cordigera)







Voici un insecte qui ne manque pas de noms latins. Voici un échantillon de ceux que j'ai trouvé : Leptura cordigera, Corymbia (Brachyleptura) cordigera, Brachyleptura cordigera, Stictoleptura cordigera, Anoplodera cordigera. Ce qui est rassurant, c'est que tous ces noms finissent par "cordigera"…




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26 mars 2000 7 26 /03 /mars /2000 16:48
Marchand de sable


Le marchand de sable ne passera pas. C'est ce qu'on pouvait entendre dimanche 25 mars sur la plage d'Erdeven dans le Morbihan. Plusieurs milliers de personnes (je vous passe le sempiternel différentiel entre les chiffres des organisateurs et ceux de la police), Dominique Voynet en tête ont manifesté contre le projet du puissant groupe Lafarge de se fournir en sable en le prenant dans la mer.

Pour être plus précis, le groupe Lafarge a obtenu un permis exclusif de recherche (PER) de sable et de graviers silicieux marins, pour une durée de deux ans. Si tout va bien, le but du cimentier est d'obtenir une concession d'extraction d'une durée de 50 ans.

Quelles vont être les conséquences de ces extractions qui devraient se dérouler à trois milles marins (environ 5 km ?) des côtes au large de la presqu'île de Quiberon? C'est pour éviter la montée des eaux qu'ils veulent creuser la mer ? Soyons sérieux. Quel effet cela aura-t-il sur les courants, sur la marée, sur les plages, sur la faune et la flore marine ? Personne ne le sait.

Evidemment les arguments des deux camps sont totalement opposées. On le comprend bien, Lafarge qui se veut un défenseur farouche du développement durable assure que selon les premières études qu'il a faites réaliser, il n'y aurait aucun danger. Ce n'est pas la position du maire de la commune d'Erdeven ni celle du porte parole de l'association "Le peuple des dunes" qui mène ce combat.

Notons tout de même que la grande que ce genre d'extraction est interdit au large des côtes de grande Bretagne. Une fois de plus la France veut-elle faire l'inverse de nos voisins ?

Et si le groupe Lafarge recyclait tout le béton et autres détritus résultant des démolitions ci et là pour en faire du granulat ? La France ne recycle que 5,5% (source France-Info) de ces gravats.

Quoi qu'il en soit, c'est une affaire à suivre.


Kriss de Niort, le 26 mars 2007

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26 mars 2000 7 26 /03 /mars /2000 05:53

 

Crapaud de Houston - Bufo houstonensis


Photo Crapaud de Houston (Bufo houstonensis) Le crapaud de Houston (Bufo houstonensis Syn. Anaxyrus houstonensis) appartient à la classe des amphibiens, à la sous classe des Lissamphibia, à l'ordre des anoures (Anura), au sous ordre des Neobatrachia, à la super famille des Bufonoidea, à la famille des Bufonidés (Bufonidae) et au genre Bufo.

Le crapaud de Houston est une espèce en voie de disparition dont les effectifs sont estimés à 3 à 4 mille individus, dans le sud-est du Texas, répartis en petites populations isolées. Leur population a beaucoup diminué à cause de nombreux facteurs comme la perte d'habitat et son morcellement, l'érosion des sols, l'assèchement des zones humides, le trafic routier, l'usage des pesticides ou les sécheresses successives. La fourmi de feu (Solenopsis invicta) est un prédateur récent des jeunes crapauds. L'hybridation avec des espèces proches est également un facteur qui fragilise les populations de crapauds de Houston.

Le crapaud de Houston mesure de 5 à 7 centimètres de longueur. Sa couleur est brun pâle à gris violacé, parfois rougeâtre, avec des taches sombres, notamment sur les membres. Le dessous du corps est clair et souvent tacheté. Les femelles sont plus grosses que les mâles.

Le crapaud de Houston vit essentiellement en dehors de l'eau, de préférence dans des zones boisées ouvertes avec un sol sableux et herbeux, non loin de l'eau. Pour se protéger des températures extrêmes (hiver ou été) il creuse des galeries dans le sable (thermorégulation).

Lors de la période de reproduction, de décembre à juin, avec un pic en février/mars, les mâles appellent les femelles près de l'eau, juchés sur un monticule. Il peut s'agir de mares, de lacs, d'étangs, de cours d'eau lents, de zones humides ou de piscines temporaires.

Le crapaud de Houston femelle pond de longs chapelets d'œufs (entre 1000 et 5000) fécondés par le mâle. Les œufs éclosent au bout d'une semaine mais la métamorphose des têtards, étroitement liée à la température de l'eau, peut prendre de 2 à 3 mois. Les jeunes crapauds quittent alors l'eau pour se nourrir sur la terre ferme. Les mâles atteindront la maturité sexuelle vers l'âge de 1 an et les femelles vers 18 mois. Leur espérance de vie est de 3 à 4 ans.

Essentiellement diurne, le crapaud de Houston adulte se nourrit principalement d'insectes qu'il capture soit à l'affut en se tenant tapi dans une dépression creusée à cet effet, soit en se promenant dans l'herbe. Pour leur part, les têtards sont nocturnes et se nourrissent d'algues qui poussent sur la végétation aquatique ou immergée.

Le crapaud de Houston compte de nombreux prédateurs comme le coyote, le raton laveur, la moufette et divers oiseaux comme le héron ou l'aigrette.


Crédit photo :
Auteur : Thomas, Robert Dr
Source : U.S. Fish and Wildlife Service
Statut : Domaine Public


Voir aussi : Amphibiens | Dragon de Komodo | Python birman | Tortue de Floride | Tortue grecque | Basilic à crête | Rainette d'Anderson | Eleutherodactylus jasperi | Crapaud de Woodhouse |

 

 

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25 mars 2000 6 25 /03 /mars /2000 20:13
La chouette effraie


La chouette effraie, tout le monde la connaît, tout le monde sait à peu près à quoi elle ressemble et ce qu'elle mange, je vous propose aujourd'hui une petite rencontre avec ce rapace nocturne, qu'on entend plus qu'on ne voit.

La chouette effraie appelée aussi Effraie des clochers, de son vrai nom : Tyto alba, fait partie de la famille des tytonidés dans l'ordre des strigiformes.

On retrouve dans cet ordre, la Chevêche d'Athéna, la Chevêchette d'Europe, la Chouette de Tengmalm, la Chouette épervière, la Chouette hulotte, le Grand-duc d'Europe, le Hibou des marais, le Hibou moyen-duc, le Petit-duc scops.

Les signes caractéristiques de cet ordre sont les yeux tournés vers l'avant et les serres emplumées. Ce qui différencie les chouettes des hiboux, c'est l'absence d'aigrettes sur la tête (vous savez, les petites touffes de plumes au dessus des yeux... elles font penser à des sourcils sur la tête des hiboux...).


Mensurations

La chouette effraie mesure entre 33 et 39 cm de haut, elle a une envergure d'environs 90 cm et elle pèse entre 290 et 350 grammes. Elle a le visage en cœur, la disposition de ses yeux (de face) lui donne un vision en relief comme l'être humain, ses disques faciaux font office d'oreilles (ils amplifient les sons), ce qui lui donne aussi une ouie très fine. Elle peut tourner la tête à 180° et ainsi voir sur les côtés. Ses yeux sont noirs et très gros pour voir la nuit (proportionnellement, ça ferait un homme avec des yeux de la taille d'une orange). Elle voit également très bien le jour, elle est juste un peu presbyte. Le dessus de son ramage est roux doré, sa poitrine, son visage et son ventre sont blancs. Elle vit au maximum 18 ans, mais la moyenne est plus proche des 5 ans à cause de son fort taux de mortalité.


Son chant

Elle pousse de longs cris aigus et terrifiants destinés à effrayer ses proies au sol pendant la chasse. En effet, le rongeur sera glacé d'effroi et s'immobilisera au sol en attendant de se faire capturer (c'est méchant une chouette). Mais nous reviendrons sur son régime alimentaire plus tard. Elle émet également de longues plaintes roucoulantes.


La maison de ses rêves

Elle habite, dans les granges, les clochers, les greniers, les ruines... Partout en milieu cultivé et ouvert. Peut-être avez vous déjà eu l'impression, dans les maisons de campagne, qu'un intrus est en train de marcher dans le grenier. Ce n'est pas très rassurant et souvent l'imagination prend le dessus. En fait, ce n'est qu'une chouette effraie. Son pas sur le sol du grenier est semblable à un pas humain. Son nid est un tas de paille et de terre et se situe parfois dans le creux d'un arbre mais principalement sur ses pelotes de réjection.


Une danseuse de la nuit

Là où vous aurez le plus de chance de la voir danser dans les airs, c'est au crépuscule, au dessus des champs et plaines. Elle fait de longs vols planés un peu flottants à la recherche de proies. On imagine également son approche aux arbres avec un battement d'aile blanc presque fantomatique...


Reproduction

Tout d'abord, disons le clairement : le mâle de la chouette n'est pas le hibou au même titre que le mâle de la grenouille n'est pas le crapaud !

Donc, la chouette effraie vit en couple uni pour la vie. En mars/avril, la femelle pond 3 à 7 oeufs presque sphériques, tout blancs, de la taille d'une balle de ping-pong. Elle étalera sa ponte sur 3 jours maximum.

Son intelligence (ou son instinct, je vous laisse choisir...), fait qu'elle pond uniquement en fonction des ressources alimentaires disponibles. Moins il y a de nourriture disponible, moins elle fait de réserves et moins elle pond. Le mâle laisse à sa femelle le soin de couver mais il l'entretient en nourriture pendant tout la durée des opérations... C'est un oiseau sédentaire, les petits quittent le nid au bout de 8 à 10 semaines et se mettent en quête d'un territoire à eux. Et le cycle recommence.


Nourriture

La chouette effraie chasse, c'est un rapace. Elle attrape des campagnols, des taupes, des musaraignes, des grenouilles, de gros insectes qu'elle mange immédiatement et laisse son système digestif faire le reste. Les os, la peau, les griffes... étant très indigestes, elle les recrache, c'est ce qu'on appelle des pelotes de réjection. Petite masse de 4 à 8 cm, elle les recrache tranquillement dans le nid quelques heures après le repas.


Mauvaise réputation

Jusqu'au milieu du siècle dernier, les Effraies étaient encore clouées sur les portes afin d'éloigner le mauvais oeil. Elles étaient annonciatrices de la mort d'un proche. En Provence, on les accusait de boire l'huile des lampes des églises. Dans la péninsule ibérique, on les faisait bouillir dans l'huile pour en tirer un médicament...


Un animal en voie de disparition

La chouette effraie est en voie de disparition, son vol de chasse, bas, le long des routes lui fait rencontrer souvent nos voitures. Le braconnage n'est pas une cause principale mais y participe. La persistance des superstitions en est une aussi. Elle est également très dépendante des populations de proies. La disparition du bocage, l'augmentation des pesticides dans les champs, éradiquent les campagnols et autres nourritures potentielles et, par extension, participe à l'extinction de l'espèce. Elle manque aussi d'endroits pour nidifier, les clochers et les granges sont fermés, les arbres morts sont abattus... On en trouve en France entre 20000 et 50000 couples, ces chiffres varient en fonction de la rigueur des hivers.


Conclusion

Pour conclure, je voudrai rappeler que c'est une espèce protégée par la loi. Il est interdit de tuer, capturer, naturaliser, faire commerce, détruire ou même transporter les oiseaux ou les œufs (c'est punissable d'une amende). Si vous en découvrez une morte sur le bas côté, laissez là où elle est, elle rejoindra le cycle de la nature. Si vous en trouvez une blessée, ne la touchez pas, prévenez un centre pour oiseaux blessés ou même les pompiers.

Mon seul regret est pour l'instant de n'avoir pu en observer qu'en captivité ou très furtivement.


Aimable contribution de pinpoli.

Voir aussi : Les strigiformes | le faisan de Colchide | la huppe fasciée | la perruche souris | le vautour fauve | le harfang des neiges |

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25 mars 2000 6 25 /03 /mars /2000 08:15

 

Bécasseau sanderling - Calidris alba


Photo bécasseau sanderling (Calidris alba) Le bécasseau sanderling (Calidris alba) est un oiseau appartenant à la sous classe des Passerae ou des Neornithes (suivant les classifications), au super ordre des ciconiimorphes (Ciconiimorphae) ou des Passerimorphae, à l'ordre des Charadriiformes ou des Ciconiiformes, au sous ordre des Charadrii, à l'infra ordre des Charadriides, à la super famille des Scolopacoidea, à la famille des Scolopacidés (Scolopacidae), à la sous famille des Tringinae et au genre Calidris.

Il existe deux sous espèces :
• Calidris alba alba
• Calidris alba rubida

Calidris alba possède plusieurs synonymes : Calidris arenaria, Calidris leucophaea, Crocethia alba, Erolia alba et Tringa alba.

L'aire de répartition du bécasseau sanderling est circumpolaire. L'été il vit principalement dans la toundra arctique. Il hiverne un peu partout essentiellement le long des côtes sablonneuses ou des vasières, rarement dans les terres.

Le bécasseau sanderling mesure de 19 à 21 centimètres pour une envergure de 37 à 39 centimètres et un poids pouvant aller de 45 à 85 grammes.

Le plumage d'hiver du bécasseau sanderling est plutôt gris blanchâtre (d'où son nom latin de Calidris alba). Lors de la période de reproduction (mai à juin), le bécasseau sanderling revêt un plumage brun roux mais conserve le ventre blanc. Son bec, noir, est droit et court. Pour un échassier, il possède de petites pattes. Le mâle et la femelle sont identiques.

Le bécasseau sanderling est un oiseau limicole qui se nourrit en petites bandes sur les plages, à la limite des vagues dont il suit le sac et le ressac pour les éviter. Il capture des crustacés, des insectes, des invertébrés...

Le nid, à même le sol, est rudimentaire. La femelle y pond le plus souvent quatre œufs en forme de poire, de couleur vert olive, maculés de brun. Souvent la femelle effectue une seconde ponte, et ne pouvant assurer seule ces deux incubations, un des mâles prend en charge une couvée. L'incubation dure de 24 à 26 jours.


Photo offerte par
Sheedir


Kriss de Niort, le 25/03/2008



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24 mars 2000 5 24 /03 /mars /2000 19:43
Amanite tue-mouches Fausse Oronge

(Amanita muscaria)


L'amanite tue-mouches ou fausse oronge appartient à la classe des Basidiomycètes, à l'ordre des Agaricales, et à la famille des Amanitacées.

 

En savoir plus sur l'Amanite Tue-mouches

 


Kriss de Niort, le 24/03/2007

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