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24 décembre 2000 7 24 /12 /décembre /2000 19:26

 

Thomisidae

 

La famille des Thomisidae regroupe des araignées de petite à moyenne taille (4 à 11 millimètres, hors pattes) appartenant au sous ordre des aranéomorphes (Araneomorphae) et à la superfamille des Thomisoidea. La famille des Thomisidae se compose d'environ 170 genres et plus de 3.000 espèces.

La famille des Thomisidae comprend les sous familles suivantes :
• Aphantochilinae
• Dietinae
• Stephanopinae
• Stiphropodinae
• Strophiinae
• Thomisinae

Les araignées de cette famille sont communément appelées "araignées crabes" en raison de la façon dont elles se tiennent en attendant leurs proies, mais également à cause de leur faculté à se mouvoir latéralement. Certaines araignées sont communément appelées thomises, mais c'est un terme général imprécis.

Les Thomisidae sont essentiellement des araignées floricoles dont plusieurs espèces sont mimétiques des parties végétales qui leur servent de support pour la chasse à l'affût. Les deux paires de pattes antérieures des Thomisidae sont plus longues que les deux paires postérieures et sont une arme redoutable pour capturer des proies parfois trois fois plus grosses qu'elles. Généralement les Thomisidae mordent leurs proies derrière la tête et injectent leur venin (sans danger pour les hommes). Une fois que l'intérieur de la proie est dissout, l'araignée l'aspire. Lorsque certaines Thomisidae capturent plus de proies qu'elles n'en ont besoin, elles les emmaillotent et les suspendent sous leur support.

Les Thomisidae ne construisent pas de toile. Elles peuvent rester à l'affut au même endroit pendant plusieurs jours (le changement de couleur de certaines araignées prend de 2 à 3 jours). La vue des Thomisidae est généralement excellente.

Chez les Thomisidae, ou du moins chez certains genres, le dimorphisme sexuel est très marqué, tant par la taille (les femelles sont plus grosses que les mâles) que par la morphologie parfois. Aussi, lors de la reproduction le mâle doit faire attention à ne pas être la proie de la femelle. Certains représentants des Thomisidae ont trouvé une parade. Ils recherchent des femelles sub-adultes et attendent leur mue imaginale. Ils profitent de cette dernière mue, pendant laquelle la femelle est inoffensive et incapable de résister pour la féconder.

Les œufs sont pondus dans une feuille refermée et cornet. La femelle surveille les œufs, sans se nourrir, et meurt peu après l'éclosion. Les jeunes araignées se dispersent et passent l'hiver en général sur le sol, sous la végétation.

Voici la liste des genres, classés par sous famille :


Aphantochilinae (dépendaient auparavant de la famille des Aphantochilidae maintenant incorporée aux   Thomisidae,
    Aphantochilus,
    Bucranium,
    Majellula,
    Bominae,
    Avelis,
    Boliscodes,
    Boliscus,
    Bomis,
    Corynethrix,
    Felsina,
    Holopelus ,
    Parabomis,
    Thomisops,
Dietinae,
    Alcimochthes,
    Amyciaea,
    Apyretina,
    Bassaniodes,
    Cetratus,
    Dietopsa,
    Diplotychus,
    Domatha ,
    Emplesiogonus,
    Hewittia,
    Lampertia,
    Loxobates,
    Lycopus,
    Musaeus,
    Mystaria,
    Nyctimus,
    Ostanes,
    Oxytate,
    Paramystaria,
    Pasias Simon ,
    Pasiasula,
    Peritraeus,
    Phaenopoma,
    Plastonomus,
    Pseudamyciaea,
    Pseudoporrhopis,
    Scopticus,
    Sylligma,
    Tagulinus,
    Tagulis,
    Zametopias,
    Zametopina,
Stephanopinae,
    Angaeus,
    Ascurisoma,
    Borboropactus,
    Cebrenninus,
    Coenypha,
    Cupa,
    Ebrechtella,
    Epicadinus,
    Epicadus,
    Epidius,
    Erissoides,
    Erissus,
    Geraesta,
    Haedanula,
    Hedana,
    Iphoctesis,
    Isala,
    Isaloides,
    Onocolus,
    Parastephanops,
    Pharta,
    Phrynarachne,
    Pothaeus,
    Prepotelus,
    Pycnaxis,
    Reinickella,
    Rhaebobates,
    Sanmenia,
    Sidymella,
    Stephanopis,
    Stephanopoides,
    Synalus,
    Tharrhalea,
    Tobias,
    Trichopagis,
Stiphropodinae,
    Heterogriffus,
    Stiphropella,
    Stiphropus,
Strophiinae,
    Acracanthostoma,
    Ceraarachne,
    Parastrophius,
    Simorcus,
    Strigoplus,
    Strophius,
    Synstrophius,
    Ulocymus,
Thomisinae ,
    Acentroscelus,
    Bassaniana,
    Bonapruncinia,
    Camaricus,
    Coriarachne,
    Cymbacha,
    Cymbachina,
    Cynathea,
    Cyriogonus,
    Deltoclita,
    Demogenes,
    Diaea,
    Dimizonops,
    Firmicus,
    Gnoerichia,
    Haplotmarus ,
    Herbessus,
    Heriaesynaema,
    Heriaeus,
    Latifrons,
    Loxoporetes,
    Lysiteles,
    Martus,
    Massuria,
    Mecaphesa,
    Metadiaea,
    Misumena,
    Misumenoides,
    Misumenops,
    Monaeses,
    Narcaeus,
    Ocyllus,
    Ozyptila,
    Pactactes,
    Pagida,
    Parasmodix,
    Parasynema,
    Pherecydes,
    Philodamia,
    Philogaeus,
    Phireza,
    Physoplatys,
    Pistius,
    Plancinus,
    Platyarachne,
    Platythomisus,
    Poecilothomisus,
    Porropis,
    Pyresthesis,
    Runcinia,
    Saccodomus,
    Smodicinodes,
    Smodicinus,
    Soelteria,
    Synaemops,
    Synema,
    Takachihoa,
    Talaus,
    Tharpyna,
    Thomisus,
    Titidiops,
    Titidius,
    Tmarus,
    Uraarachne,
    Wechselia,
    Xysticus,
    Zygometis,
Classification incertaine,
    Ansiea,
    Carcinarachne,
    Cozyptila,
    Ebelingia,
    Henriksenia,
    Hexommulocymus,
    Ledouxia,
    Mastira,
    Megapyge,
    Modysticus,
    Rejanellus,
    Tarrocanus,
    Taypaliito.


Liste alphabétique des genres :
Acentroscelus,
Acracanthostoma,
Alcimochthes,
Amyciaea,
Angaeus,
Aphantochilus,
Apyretina,
Ascurisoma,
Avelis,
Bassaniana,
Bassaniodes,
Boliscodes,
Boliscus,
Bomis,
Bonapruncinia,
Borboropactus,
Bucranium,
Camaricus,
Carcinarachne,
Cebrenninus,
Ceraarachne,
Cetratus,
Coenypha,
Coriarachne,
Corynethrix,
Cupa,
Cymbacha,
Cymbachina,
Cynathea,
Cyriogonus,
Deltoclita,
Demogenes,
Diaea,
Diasterea,
Dietopsa,
Dimizonops,
Diplotychus,
Domatha,
Ebrechtella,
Emplesiogonus,
Epicadinus,
Epicadus,
Epidius,
Erissoides,
Erissus,
Felsina,
Firmicus,
Geraesta,
Gnoerichia,
Haedanula,
Haplotmarus,
Hedana,
Herbessus,
Heriaesynaema,
Heriaeus,
Heterogriffus,
Hewittia,
Hexommulocymus,
Holopelus,
Iphoctesis,
Isala,
Isaloides,
Lampertia,
Latifrons,
Loxobates,
Loxoporetes,
Lycopus,
Lysiteles,
Majellula,
Martus,
Massuria,
Mecaphesa,
Megapyge,
Metadiaea,
Misumena,
Misumenoides,
Misumenops,
Monaeses,
Musaeus,
Mystaria,
Narcaeus,
Nyctimus,
Ocyllus,
Onocolus,
Ostanes,
Oxytate,
Ozyptila,
Pactactes,
Pagida,
Parabomis,
Paramystaria,
Parasmodix,
Parastephanops,
Parastrophius,
Parasynema,
Pasias,
Pasiasula,
Peritraeus,
Phaenopoma,
Pharta,
Pherecydes,
Philodamia,
Philogaeus,
Phireza,
Phrynarachne,
Physoplatys,
Pistius,
Plancinus,
Plastonomus,
Platyarachne,
Platypyresthesis,
Platythomisus,
Poecilothomisus,
Porropis,
Pothaeus,
Prepotelus,
Pseudamyciaea,
Pseudoporrhopis,
Pycnaxis,
Pyresthesis,
Reinickella,
Rhaebobates,
Runcinia,
Saccodomus,
Sanmenia,
Scopticus,
Sidymella,
Simorcus,
Smodicinodes,
Smodicinus,
Soelteria,
Stephanopis,
Stephanopoides,
Stiphropella,
Stiphropus,
Strigoplus,
Strophius,
Sylligma,
Synaemops,
Synalus,
Synema,
Synstrophius,
Tagulinus,
Tagulis,
Takachihoa,
Talaus,
Tarrocanus,
Taypaliito,
Tharpyna,
Tharrhalea,
Thomisops,
Thomisus,
Titidiops,
Titidius,
Tmarus,
Tobias,
Trichopagis,
Ulocymus,
Uraarachne,
Wechselia,
Xysticus,
Zametopias,
Zametopina,
Zygometis.


Kriss de Niort, le 25/12/2007
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24 décembre 2000 7 24 /12 /décembre /2000 14:10

 

Synema (genre)


Le genre synema regroupe des araignées appartenant au sous ordre des Opisthothelae, à l'infra ordre des aranéomorphes (Araneomorphae), à la super famille des Thomisoidea et à la famille des Thomisidae, appelées également araignées crabe.

Voici une liste aussi exhaustive que possible des espèces qui composent le genre :
Synema abrahami (Guyana)
Synema adjunctum (Panama)
Synema aequinoctiale (Mexique-Guyane française)
Synema affinitatum (du Mexique au Brésil)
Synema albomaculatum (Bouthan)
Synema annulipes (Afrique de l'est)
Synema audouini = Synema diana
Synema bariguiensis (Brésil)
Synema batarasa (Philippines)
Synema batjense : transféré dans le genre Mastira)
Synema bellum (Brésil)
Synema berlandi (Afrique de l'Est, Ethiopie)
Synema bicolor : transféré dans le genre Xysticus
Synema bimaculatum = Synema haenschi
Synema bipunctatum (Guyane française, Brésil)
Synema bishopi (Guyane française, Venezuela)
Synema bourgini (Guinée)
Synema brasiliana = S bipunctatum
Synema buettneri (Caméroun, Togo)
Synema camerunense = Synema camerunensis
Synema camerunensis (Caméroun)
Synema candicans (Egypte)
Synema caucasicum (Géorgie)
Synema cervina = Synema cervinum
Synema cervinum (Chine)
Synema chikunii (Japon)
Synema concolor (Afrique de l'est)
Synema conradti (Caméroun)
Synema culta = Synema affinitatum
Synema curvatum (Afrique de l'Est)
Synema decens (Afrique du Sud)
Synema decorata = Synema decoratum
Synema decoratum (Chine, Inde)
Synema diana (de l'Arabie Saoudite jusqu'à la Tunisie)
Synema dimidiatipes : transféré dans le genre Mecaphesa
Synema excultum : transféré dans le genre Lysiteles
Synema fasciatum (Brésil)
Synema fiebrigi (Paraguay)
Synema fischeri (Somalie)
Synema flavimanum (Afrique de l'est)
Synema flavipes (Togo)
Synema flavum (Afrique de l'est)
Synema flexuosum (Afrique de l'est)
Synema fronto : transféré dans le genre Mecaphesa
Synema fuelleborni (Afrique de l'est)
Synema fuscomandibulatum (Panama)
Synema glaucothorax (Brésil)
Synema globosa = Synema globosum
Synema globosum (paléartique)
Synema gracilipes (Afrique de l'est, Congo)
Synema haemorrhoidale (Paraguay)
Synema haenschi (Brésil, Guatemala)
Synema helvolum (Guinée Bissau)
Synema hildebrandti (Madagascar)
Synema hirtipes (Zimbabwe)
Synema illustre (Pérou)
Synema imitator (Afrique du Sud, de l'Est et Ethiopie)
Synema imitatrix (Afrique du Sud)
Synema impotens : transféré dans le genre Mecaphesa
Synema interjectivum (Brésil)
Synema interrupta = Synema affinitatum
Synema japonica = Synema globosum
Synema japonicum = Synema globosum
Synema jaspideum (Sierra Leone)
Synema jocosum (Panama)
Synema lanceolatum (Brésil)
Synema langheldi (Afrique du Sud et de l'Est)
Synema laticeps (Afrique de l'Est)
Synema latispina = Synema latispinum
Synema latispinum (Pérou)
Synema latissimum (Togo)
Synema lineatum (Singapour)
Synema longipes (Togo)
Synema longispinosum (Afrique de l'est)•
Synema lopezi (Mexique)
Synema lunulatum (Madagascar)
Synema lurida = Synema luridum
Synema luridum (Pérou)
Synema luteo-vittata = Synema luteovittatum
Synema luteovittatum (Brésil)
Synema aculatovittatum = Synema maculatovittatus
Synema maculatovittatus (Guyane française
Synema maculosum (Amérique centrale)
Synema madidum (Mexique)
Synema mandibulare (Afrique de l'est)
Synema marcidum (Guinée Bissao)
Synema margaritaceum : transféré dans le genre Ebrechtella
Synema marlothi (Afrique du Sud)
Synema multipunctatum (Congo, Guinée, Yemen)
Synema mysorense (Inde)
Synema mysorensis = Synema mysorense
Synema naevigerum : transféré dans le genre Mecaphesa
Synema nangoku (Japon)
Synema neomexicana = Synema neomexicanum
Synema neomexicanum (Etats Unis d'Amérique)
Synema nigra = Synema nigrum
Synema nigrianum (du Brésil au Venezuela)
Synema nigrianus = nigrianum
Synema nigricans = Synema nigrum
Synema nigriventer (Afrique de l'est)
Synema nigromaculata = Synema parvulum
Synema nigrotibiale (Afrique de l'est)
Synema nigrum (Pérou)
Synema nitidulum (Brésil)
Synema obscurifrons (Madagascar)
Synema obscuripes (Madagascar)
Synema obscurum : transféré dans le genre Xysticus
Synema opulentum (Sumatra, Vietnam)
Synema opulentum birmanicum (Myanmar)
Synema ornatum (Hongrie, Russie, Ukraine)
Synema palliatum (Panama)
Synema palliatum adjuncta
Synema papuanellum (Nouvelle Guinée)
Synema paraense (Brésil)
Synema parvula = Synema parvulum
Synema parvulum•(Amérique du Nord)
Synema pauciaculeis (Afrique de l'est)
Synema pereirai (Brésil)
Synema pichoni (Chine)
Synema plorator (Asie central, Israël, Slovaquie)
Synema pluripunctatum (Brésil)
Synema polita = Synema affinitatum
Synema profuga = Synema affinitatum
Synema pusillum (Venezuela)
Synema putum (Guatemala)
Synema quadratum (Brésil)
Synema quadrifasciatum (Afrique de l'est)
Synema quadrimaculatum (Sénégal)
Synema reimoseri (Congo)
Synema richteri = Synema plorator
Synema riflense (Afrique du sud)
Synema rotundata = Synema globosum
Synema rubromaculatum (Brésil, Colombie)
Synema scalare (Afrique centrale)
Synema scheffleri (Afrique de l'est)
Synema schulzi (Brésil)
Synema seranicum : transféré dans le genre Henriksenia
Synema setiferum (Brésil)
Synema simoneae (Afrique de l'est)
Synema socium (Panama)
Synema spinosum (Brésil)
Synema spirale (Amérique du Sud)
Synema steckeri (Soudan, Togo)
Synema subabnorme (Ouganda)
Synema suteri (Nouvelle Zélande)
Synema tadzhikistanicum (Asie central)
Synema tadzhikistanum = Synema tadzhikistanicum
Synema ternetzi (Paraguay)
Synema tibiale (Malawi)
Synema togoense (Togo
Synema tricalcaratum (Brésil)
Synema trimaculosum (Equateur)
Synema utotchkini (Kazakhstan)
Synema vachoni (Côte d'Ivoire)
Synema valentinieri (Egypte)
Synema vallotoni (Afrique du Sud)
Synema variabile (Ethiopie)
Synema varians = Synema parvulum
Synema viridans (Etats Unis d'Amérique)
Synema viridisterne (Côte d'Ivoire)
Synema viridisternis = Synema viridisterne
Synema vittatum (Pérou)
Synema zonatum (Chine)


Kriss de Niort, le 25/12/2007

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24 décembre 2000 7 24 /12 /décembre /2000 10:03

 

Cypripède du Kentucky - Cypripedium kentuckiense


Photo Cypripède du Kentucky - Cypripedium kentuckiense Le cypripède du Kentucky (Cypripedium kentuckiense Syn. Cypripedium daultonii) est une plante angiosperme monocotylédone appartenant à la sous classe des Liliidae, à l'ordre des Orchidales, à la famille des orchidées (Orchidaceae), à la tribu des Cypripedioideae, à la sous tribu des Cypripediinae et au genre Cypripedium. Dans la classification phylogénétique le cypripède acaule dépend de l'ordre des Asparagales et de la sous famille des Cypripedioideae. Certains auteurs considèrent que cette sous famille devrait être remontée en famille sous le nom de Cypripediaceae.

Certains auteurs distinguent les formes suivantes :
Cypripedium kentuckiense forma pricei,
• Cypripedium kentuckiense forma summersii.


Le cypripède du Kentucky est originaire du sud des Etats Unis d'Amérique et plus particulièrement d'Alabama, d'Arkansas, de Géorgie, du Kentucky, de Louisiane, du Mississipi, du Missouri, de l'Ohio, d'Oklahoma, du Tennessee, du Texas et de Virginie.

Le cypripède du Kentucky pousse dans des populations isolées au sein des forêts humides de feuillus, près des sources et cours d'eau, dans les prairies inondables et les ravins profonds. Cette orchidée préfère les sols acides bien drainés, sableux ou gréseux, du niveau de la mer jusqu'à 400 mètres d'altitude.

Pendant un certain temps le cypripède du Kentucky a été considéré comme étant une forme particulière de Cypripedium parviflorum var. pubescens avant d'être considéré comme une espèce à part entière du moins par un certain nombre de spécialistes.

D'autres auteurs regroupent sous le nom générique de "Cypripedium parviflorum" : Cypripedium calceolus parviflorum, Cypripedium calceolus pubescens, Cypripedium calceolus makassin auxquels ils rajoutent Cypripedium candidum, Cypripedium montanum et Cypripedium kentuckiense. A vous de choisir votre camp en attendant que les spécialistes se mettent d'accord.

Cependant l'analyse moléculaire indique que le cypripède du Kentucky est plus proche de Cypripedium parviflorum var. parviflorum que de Cypripedium parviflorum var. pubescens.

Le cypripède du Kentucky est un géophyte à rhizome court, muni de racines adventives, qui produit de petites colonies. Les feuilles, ascendantes, embrassantes, à nervation parallèle saillante, plissées, caduques, alternes, espacés assez uniformément le long de la tige, ovales à lancéolées, sont au nombre de 3 à 6.

La tige, non ramifiée, gainée à la base, s'élève à une hauteur variant de 30 à 80 centimètres. La floraison intervient du mois d'avril jusqu'au mois de juin. En général chaque tige ne porte qu'une seule fleur terminale.

La fleur, hermaphrodite, pédonculée, est sous tendue par une bractée foliacée verte. La fleur du cypripède du Kentucky se compose de 3 sépales ovales à ovales elliptiques. Le sépale dorsal mesure de 6 à 10 cm de long sur 2,5 à 3 cm de large tandis que les sépales latéraux mesurent de 5,5 à 10 cm sur 1,5 à 4 cm et de 3 pétales. Le sépale dorsal est situé au dessus du labelle tandis que les sépales latéraux sont connés (soudés) et dirigés vers le bas. Les sépales, verdâtres à jaunâtres, sont fortement marqués de brun rougeâtre ou de pourpre.

Les pétales latéraux, rubanés, étroits, plus ou moins vrillés, sont de la même couleur que les sépales et mesurent jusqu'à 15 cm de long sur 1,5 cm. Le troisième pétale, nommé labelle est de couleur jaune et mesure de 4 à 7 centimètres. Il est de forme ovoïde, renflé, en forme de sac, ou de sabot suivant l'inspiration, sans éperon, et muni d'une ouverture plus ou moins circulaire à sa base. L'intérieur est tapissé de poils visqueux.

La pollinisation du cypripède du Kentucky est entomogame (essentiellement des hyménoptères) qui pénètrent dans la fleur par l'orifice et en ressortent chargés de pollen qu'ils vont déposer sur les stigmates de la prochaine fleur. Ceci suppose que ces insectes doivent se rendre successivement sur plusieurs fleurs de cypripède du Kentucky, qui est une plante relativement rare. Ceci est donc très aléatoire. En réalité la reproduction du sabot de Vénus est essentiellement végétative, ce qui explique sa présence en touffes denses ou colonies.

Le fruit du cypripède du Kentucky est une capsule dont les graines sont disséminées par le vent (anémochorie).

En anglais le cypripède du Kentucky est appelé Kentucky lady's slipper ou southern Lady's Slipper.


Kriss de Niort


Voir aussi :
Cypripède acaule | Ophrys bécasse | Ophrys mouche | Paphiopédilum des Philippines | Sabot de Vénus (ou de la vierge) | Sérapias à labelle long | Sérapias en langue | Spiranthe d'été |

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24 décembre 2000 7 24 /12 /décembre /2000 08:38

 

Potentille sanguine - Potentilla atrosanguinea



La potentille sanguine (Potentilla atrosanguinea, Potentilla argyrophylla var. atrosanguinea) est une plante angiosperme dicotylédone appartenant à la sous classe des Rosidae, à l'ordre des rosales, à la famille des rosacées (Rosaceae), à la sous famille des Potentilloideae, à la tribu des Potentilleae et au
genre potentille.

 

Cet article a été transféré sur le forum de Faaxaal

 

 

 

 

 


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23 décembre 2000 6 23 /12 /décembre /2000 20:08

 

Kiwi austral - Apteryx australis


Le kiwi austral (Apteryx australis) est un oiseau appartenant à l'ordre des Struthioniformes (il appartenait auparavant à l'ordre des Apterygiformes), à la famille des aptérygidés (Apterygidae) et au genre Aptéryx.

Préambule :
Il existe plusieurs espèces de kiwis et notamment :
Apteryx australis : le kiwi austral,
Apteryx haastii : le kiwi roa,
Apteryx mantelli : le kiwi brun de l'île du nord,
Apteryx owenii : le kiwi d'Owen,
Apteryx rowi : le kiwi d'Okarito.

Il ne sera question ici que du kiwi austral (Apteryx australis).

Le kiwi austral est ce qu'on appelle un ratite (struthioniforme). Les ratites (autruches, casoars, émeus, kiwis, nandous) ne possèdent pas de bréchet. Le kiwi austral est originaire de la Nouvelle-Zélande. C'est une grande espèce de kiwi. On considère qu'il existe deux sous espèces de kiwi austral :
• Apteryx australis australis,
• Apteryx australis lawryi.

Photo Kiwi austral - Apteryx australis Le kiwi austral est un oiseau territorial, nocturne, qui vit dans les forêts épaisses et les broussailles, du niveau de la mer jusqu'à 1200 mètres d'altitude. Pendant la journée il se cache dans des terriers, sous des racines ou tout autre lieu discret. Le kiwi austral sort la nuit pour fuir ses prédateurs.

Le kiwi austral mesure de 50 à 58 centimètres. Le mâle pèse de 2 à 3 kilogrammes tandis que la femelle pèse de 2 à 3,5 kilogrammes. Le bec du mâle mesure en moyenne 13 centimètres tandis que le bec de la femelle mesure en moyenne 16,5 centimètres.

Les ailes kiwi austral sont vestigiales. Il ne reste plus que des moignons à peine visibles sous les longues plumes brunâtres filiformes. De plus le kiwi australien ne possède pas de queue. Le bec du kiwi austral est particulier. En effet contrairement aux autres oiseaux ses narines sont situées à l'extrémité du bec et non à sa base. Une membrane obture les narines lorsque l'oiseau fouille le sol à la recherche de sa nourriture.

Les yeux du kiwi austral, petits, sont situés à la base du bec. Le kiwi austral possède une mauvaise vue, compensée par un odorat bien développé. De plus le kiwi austral possède de longues vibrisses tactiles situées à la base de bec. Le kiwi austral bénéficierait d'une bonne ouïe. Le kiwi austral possède des pattes courtes, robustes, dont les 3 orteils avant sont munis de puissantes griffes.

La silhouette générale de cet oiseau pourrait se résumer ainsi : "le kiwi austral est une poule à pattes courtes, à petite tête, à long bec, sans aile ni queue".

Le kiwi austral se nourrit au sol, la nuit. A l'aide de son long bec il fouille la terre et les matières en décomposition jonchant le sol pour rechercher des insectes (coléoptères, orthoptères...) et leurs larves, des vers, des araignées, des myriapodes... A l'occasion il consomme des baies et des graines.

Le kiwi austral est généralement un oiseau monogame et fidèle. La période de reproduction a lieu en automne (de mars à juin). Le nid, rudimentaire, est construit par le mâle à même le sol. La femelle pond un œuf unique. Et quel œuf ! Le poids de l'œuf représente environ15 à 20% du poids de la femelle. Il n'y a pas d'autre oiseau au monde ayant un œuf proportionnellement aussi gros.

Un fois l'œuf pondu la femelle incite le mâle à couver l'œuf. L'incubation dure environ 11 à12 semaines. C'est encore le mâle qui nourrit, du moins partiellement les oisillons. Le kiwi austral vit jusqu'à 30 ans environ (maximum 35).

Le kiwi austral est classé comme "vulnérable" par l'UICN. En effet cet oiseau est sans défense car avant l'arrivée de l'homme il n'avait pas de prédateurs terrestres. Avec l'homme sont arrivés les chats, les chiens, les hermines, les furets et autres, contre lesquels il ne peut pas se défendre. De plus l'homme a considérablement réduit l'habitat naturel de kiwi austral par la déforestation et la mise en place d'une agriculture extensive.

Le kiwi est l’emblème national de la Nouvelle-Zélande et est aujourd'hui une espèce protégée.

En allemand le kiwi austral s'appelle streifenkiwi, en anglais : tokoeka, en danois : brun kiwi, en espagnol : kiwi común ou kiwi marrón, en finlandais : ruskokiivi, en italien : kiwi australe ou kiwi bruno, en néerlandais : zuidereilandkiwi, en polonais : kiwi brunatny, en suédois : brun kivi et en tchèque : kivi jižní ou kivi hnědý.
 
 
Kriss de Niort

 
 
Voir aussi :
 | Le vautour de l'Himalaya | Le condor des Andes | Urubu à tête rouge | Vautour africain | Vautour de Rueppell | Cygne à cou noir | Tyran quiquivi | Vautour urubu | Vautour moine | Bec en sabot| Vautour charognard | Ani à bec lisse | Grue couronnée noire | Oie à tête barrée | Oriole à gros bec | Barge rousse | Bernache du Canada Merlebleu azuré | Bernache cravant | Dodo | Solitaire de Rodrigues Nicobar à camail | Guillemot de Troïl |  Faucon bérigora Faisan doré | Cygne noir | Bucorve du sud | Bécasseau sanderling | Paradisier huppé | Buse variable | Manchot de Humboldt | Chouette à lunettes | Pintade commune | Ibis rouge | Kamichi à collier | Ouette de Magellan | Eider à lunettes | Canard à collier noir | Canard Pilet | Tourterelle triste | Quiscale bronzé | Autour des palombes | Pic mineur | Crècerelle d'Amérique | Epervier de Cooper | Merle d'Amérique | Epervier brun | Carouge à épaulettes | Plongeon huard | Pingouin torda | Paon bleu | Pluvier kildir | Colobri à gorge rubis | Fou de Bassan | Junco Ardoisé | Gros bec errant | Ibis sacré |

 

 

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23 décembre 2000 6 23 /12 /décembre /2000 10:48

 

Le cacatoès à huppe jaune - Cacatua galerita

 


Le cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita Syn. Kakatoe galerita, Psittacus galeritus) est un oiseau appartenant à l'ordre des Psittaciformes, à la famille des Cacatuidae et au genre Cacatua.

Il existe 4 sous espèces de Cacatua galerita, à savoir : Cacatua galerita eleonora, Cacatua galerita fitzroyi, Cacatua galerita galerita (espèce nominale) et Cacatua galerita triton. Auparavant Cacatua ophthalmica appartenait à cette espèce, mais désormais il s'agit d'une espèce à part entière. Certains auteurs incluent une cinquième sous espèce Cacatua galerita queenslandica.

Le cacatoès à huppe jaune est un perroquet bruyant qui peut mesurer jusqu'à 50 centimètres de longueur pour un poids pouvant atteindre 900 grammes. Le plumage du cacatoès à huppe jaune est blanc tandis que le dessous des ailes et de la queue sont jaune clair. L'arrière de la tête est orné d'une magnifique huppe érectile jaune (voir photo) qu'il dresse en cas de danger ou s'il est excité. Son bec crochu et puissant est gris foncé.

Le dimorphisme sexuel est peu marqué, cependant le mâle est un peu plus grand que la femelle. Pour déterminer le sexe du cacatoès à huppe jaune, on peut observer la pupille, qui est noire pour le mâle et brun rouge pour la femelle.

Le cacatoès à huppe jaune est un perroquet sédentaire, volontiers grégaire en dehors des périodes de reproduction, vivant dans les forêts boisées, le long des cours d'eau, et recherchant la proximité de l'homme. Les mâles sont souvent agressifs envers les femelles.

Le cacatoès à huppe jaune est originaire du nord-est de l'Australie et de la Tasmanie. On le trouve également sur quelques petites îles environnantes. Quelques spécimens se sont échappés de chez des éleveurs ou des particuliers et ont créé des colonies dans d'autres régions d'Australie, mais semble-t-il également en Indonésie.

L'alimentation du cacatoès à huppe jaune est composée en majeure partie de graines, de racines, de baies et de fruits à coques qu'il décortique avec son bec. Le cacatoès à huppe jaune peut porter la nourriture à son bec avec ses pattes. Il lui arrive également de consommer de petits insectes. Pendant le nourrissage, un membre de la colonie assure la sécurité en se juchant au sommet d'un arbre. Lorsqu'une volée de cacatoès à huppe jaune s'attaque aux cultures, les dégâts peuvent être importants. Aussi certains cultivateurs n'hésitent pas à les empoisonner et à les chasser, même s'ils sont protégés.

La période de reproduction du cacatoès à huppe jaune s'étend du mois d'août jusqu'au mois de janvier (dans le nord, de mai à septembre). Les couples sont fidèles mais parfois avec une incroyable violence conjugale qui entraine parfois la mort de la femelle. Le couple construit le nid généralement dans une cavité d'un arbre. La femelle y pond de 1 à 3 œufs. L'incubation, assurée par le couple, dure un mois environ. Les juvéniles prennent leur premier envol vers l'âge de 2 mois pour les plus précoces, mais avant l'âge de 3 mois. Les jeunes restent avec leurs parents jusqu'au début de la prochaine période de reproduction mais ils n'atteindront leur maturité sexuelle qu'à l'âge de 5 à 6 ans. Il est vrai que leur durée de vie moyenne est proche de 80 ans.

En allemand le cacatoès à huppe jaune s'appelle gelbhaubenkakadu, en anglais sulphur-crested Cockatoo, en danois : stor gultoppet kakadu, en espagnol : cacatúa galerita ou cacatúa de cresta amarilla, en estonien : kollatutt-kakaduu, en finnois : kultatöyhtökakadu, en indonésien : kakatua jambul kuning, en italien : grande cacatua ciuffogiallo, en japonais : kibatan, en néerlandais : grote geelkuifkakatoe, en norvégien : gultoppkakadu, en polonais : kakadu żółtoczuba, en slovaque : kakadu zlatochochlý, en suédois : större gultofskakadua ou tritonkakadua et en tchèque : kakadu žlutocecelatý.



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22 décembre 2000 5 22 /12 /décembre /2000 19:52

 

Clipper - Parthenos sylvia



Le clipper (Parthenos sylvia Syn. Papilio sylvia) est un papillon appartenant au sous ordre des Ditrysia, à la super famille des Papilionidés (Papilionoidea), à la famille des Nymphalidés (Nymphalidae), à la sous famille des Limenitidinae, à la tribu des Parthenini, et au genre Parthenos.

 

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22 décembre 2000 5 22 /12 /décembre /2000 15:57

 

Genre cacatoès - Cacatua

 

Le genre cacatoès (Cacatua) regroupe des oiseaux appartenant à l'ordre des Psittaciformes, à la famille des Cacatuidae ou Psittacidae, à la sous famille des Cacatuinae et à la tribu des Cacatuini.

Le genre cacatoès (Cacatua) est divisé en deux sous genres : le sous genre Cacatua qui regroupe les vrai cacatoès blancs et le genre Licmetis.

Voici la liste des espèces qui composent le genre Cacatua :
     A) Sous genre Cacatua :
           a) Cacatua leadbeateri : le cacatoès de Leadbeater nommé Major Mitchell's Cockatoo par les Anglophones ou Leadbeater's Cockatoo, et qui comprend deux sous espèces :
                  - Cacatua leadbeateri leadbeateri,
                  - Cacatua leadbeateri mollis,
           b) Cacatua galerita : le cacatoès à huppe jaune, nommé Sulphur-crested Cockatoo en anglais, et qui comprend les sous espèces suivantes :
                 -  Cacatua galerita eleonora,
                 -  Cacatua galerita fitzroyi,
                 -  Cacatua galerita galerita,
                 -  Cacatua galerita triton,
           c) Cacatua sulphurea : le cacatoès soufré, nommé Yellow-crested Cockatoo en anglais, et qui comprend 4 sous espèces :
                  - Cacatua sulphurea abbotti,
                  - Cacatua sulphurea citrinocristata,
                  - Cacatua sulphurea parvula,
                  - Cacatua sulphurea sulphurea,
           d) Cacatua ophthalmica : le cacatoès aux yeux bleus, Blue-eyed Cockatoo en anglais,
           e) Cacatua moluccensis : le cacatoès à huppe rouge, appelé Moluccan Cockatoo ou Salmon-crested Cockatoo par les anglais,
           f) Cacatua alba : le cacatoès blanc, appelé White Cockatoo par les anglais,
     B) Sous genre Licmetis :
           a) Cacatua tenuirostris : le cacatoès nasique appelé Long-billed Corella par les anglais,
           b) Cacatua pastinator : lecacatoès laboureurappelé Western Corella par les anglais et qui comprend deux sous espèces :
                   - Cacatua pastinator derbyi,
                  - Cacatua pastinator pastinator,
           c) Cacatua sanguinea : le cacatoès corella appelé Little Corella par les anglais et qui comprend 5 sous espèces :
                  - Cacatua sanguinea gymnopis,
                  - Cacatua sanguinea normantoni,
                  - Cacatua sanguinea sanguine,
                  - Cacatua sanguinea transfreta,
                  - Cacatua sanguinea westralensis,
           d) Cacatua haematuropygia : le cacatoès des Philippines appelé Philippine Cockatoo par les anglais,
           e) Cacatua goffiniana : le cacatoès de Goffin appelé Tanimbar Corella par les anglais,
           f) Cacatua ducorpsii : le cacatoès de Ducorps appelé Solomon Corella par les anglais.

Les cacatoès sont des perroquets mesurant de 30 à 68 cm caractérisés par une huppe érectile, de couleur variable suivant les espèces, placée sur le devant de la tête et utilisée  dans la communication corporelle (marquage des émotions).

Les Cacatoès sont originaires d'Australie et des iles environnantes ainsi que de certaines îles d'Indonésie. L'habitat des cacatoès est très varié : ripisylves, forêts, milieux ouverts, proximités urbaines…

Jusqu'à la fin du XIX siècle, le mot cacatoès s'écrivait "kakatoès".


Kriss de Niort, le 23/12/2007


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22 décembre 2000 5 22 /12 /décembre /2000 09:16

 

Epine du Christ -Paliurus spina-Christi



L'épine du Christ (Paliurus spina-Christi) appelée également "porte chapeau", est une plante angiosperme dicotylédone appartenant à l'ordre des Rhamnales, à
la famille des rhamnacées (Rhamnaceae) et au genre paliure (Paliurus).

 

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21 décembre 2000 4 21 /12 /décembre /2000 20:24

 

Rhamnacées - Rhamnaceae

 

La famille des rhamnacées (Rhamnaceae) regroupe environ 50 genres et près de 900 espèces de plantes angiospermes dicotylédones appartenant à l'ordre des Rhamnales ou des Rosales suivant les classifications.

La famille des rhamnacées est parfois appelée frangulacées (Frangulaceae), phylicacées (Phylicaceae) ou ziziphacées (Ziziphaceae).

La famille des rhamnacées est divisée en plusieurs tribus. Voici les principales : Ampelozizipheae, Bathiorhamneae, Colletieae, Doerpfeldieae, Gouanieae, Maesopsideae, Paliureae, Phyliceae, Pomaderreae, Rhamneae, Ventilagineae.

Voici la liste des genres qui composent la famille : Adolphia, Alphitonia, Alvimiantha, Ampelozizyphus, Auerodendron, Bathiorhamnus, Berchemia (syn. Araliorhamnus, Phyllogeiton), Berchemiella, Blackallia, Ceanothus, Chaydaia, Colletia, Colubrina (syn. Barcena, Cormonema, Hybosperma, Macrorhamnus), Condalia (syn. Microrhamnus), Crumenaria, Cryptandra (syn. Stenanthemum), Discaria (Chacaya, Notophaena, Ochetophila), Doerpfeldia, Emmenosperma, Frangula, Gouania (syn. Pleuranthodes), Helinus (syn. Marlothia), Hovenia, Karwinskia, Kentrothamnus, Krugiodendron, Lasiodiscus, Maesopsis (syn. Karlea), Nesiota, Noltea, Paliurus (syn. Aubletia), Phylica, Pomaderris, Reissekia, Retanilla, Reynosia, Rhamnella (syn. Dallachya), Rhamnidium, Rhamnus (syn. Oreoherzogia, Oreorhamnus), Sageretia (syn. Lamellisepalum), Schistocarpaea, Scutia (syn. Adolia), Siegfriedia, Smythea, Spyridium, Talguenea, Trevoa (syn. Talguenea), Trymalium, Ventilago (syn. Apteron), Ziziphus (sy. Condaliopsis, Sarcomphalus).

Les rhamnacées sont des plantes herbacées, des arbustes, des arbres ou des lianes qui croissent des régions tempérées jusqu'aux régions tropicales, y compris pour quelques-unes dans les régions arides. Chez certaines rhamnacées les stipules sont modifiées en épines. Souvent la fonction de photosynthèse est transférée au niveau des tiges.

Les feuilles, petites à grandes, sessiles ou pétiolées, généralement simples sont alternes ou opposées. Le limbe est entier, avec généralement une nervation palmée. La pollinisation est entomophile. Les plantes sont soit hermaphrodites, soit monoïques et parfois androdioïques.

Les fleurs, terminales ou axillaires, sont solitaires ou regroupées en inflorescences de type cymes, corymbes ou panicules. Les fleurs sont petites parfois à 4 parties, mais plus généralement à 5 parties (5 sépales + 5 pétales). Le calice et la corolle sont bien distincts, mais chez certaines espèces la corolle n'existe pas.

Le fruit des rhamnacées est charnu (drupe) ou non charnu et indéhiscent (akène), entourés parfois d'une membrane ou munis d'ailettes (samare).

Kriss de Niort, le 22/12/2007



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