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20 mars 2000 1 20 /03 /mars /2000 08:10
Les requins


Photo Requin marteau halicorne (Sphyrna lewini) Généralités

Les requins, apparentés aux raies qui en descendent, sont des animaux aquatiques classés dans la catégorie des poissons cartilagineux. En effet, contrairement à l’écrasante majorité des poissons, leur squelette est composé de cartilage et non d’os.

Sur 23 000 espèces de poissons actuels recensés, les requins n’en comptent que 300 environ. Leur taille est variable, de 18 cm pour la plus petite espèce à 14 mètres pour le pacifique requin baleine (Rhincodon typus). Leurs formes, suivant les familles, sont aussi très variables et peuvent s’éloigner des individus conventionnels connus.


Morphologie

Les requins disposent de 5 à 7 paires de fentes branchiales. Celles-ci contiennent les branchies qui reçoivent un flux d’eau permanent de la bouche vers l’extérieur des branchies. Ceci explique que les requins, ne disposant pas d’opercule de ventilation, doivent continuellement nager pour pouvoir respirer.


Leurs formes sont variables, mais globalement, les requins disposent d’un rostre (museau), d’une paire de nageoires pectorales développées, d’une nageoire dorsale quelquefois précédée par une épine dorsale. En arrière de la nageoire dorsale, mais sur la face ventrale, se situe une paire de nageoires pelviennes à proximité desquelles se trouvent les deux ptérygopodes (équivalent du pénis) pour le mâle ou le cloaque pour la femelle. Les nageoires pelviennes sont suivies d’une nageoire anale unique. Sur le dos de l’animal lui correspond la deuxième nageoire dorsale (moins développée que la première) pouvant également accueillir une épine dorsale. Enfin, à l’extrémité de l’animal se situe une nageoire caudale hétérocerque la plupart du temps (c'est-à-dire que le lobe supérieur est plus développé que le lobe inférieur).


Fonctionnalités

Les requins, dépourvus d’écailles, disposent par contre, sur tout le corps de l’animal, de minuscules denticules dermiques assimilables à de petites dents. Ceci rend la peau abrasive et améliore l’hydrodynamisme.

La mâchoire, non solidaire du crâne, comporte des rangées de dents insérées dans le derme et qui se renouvellent en permanence. Les rangées arrière avancent à la manière d’un tapis roulant et prennent la place des dents les plus anciennes dont l’animal se débarrasse.

La plupart des requins sont relativement bon nageurs. Ainsi, le requin mako (Isurus oxyrinchus) peut atteindre une vitesse de pointe de 70 à 80 km/h.

Véritables machines à tuer, les requins disposent de plusieurs sens :
• Sur le crâne de l’animal se situe de petits organes nommés ampoules de Lorenzini capables de détecter des variations infimes du courant électrique, même celui dégagé par une proie cachée dans le sable.
• On pense que les ampoules de Lorenzini permettent aux requins de déceler le champ magnétique terrestre afin de se guider lors des grandes migrations.
• La vue.
• L’odorat : le requin citron (Negaprion brevirostris) peut détecter une substance odorante (sang par exemple) diluée 10 millions de fois.
• Le toucher.
• La ligne latérale est un organe permettant de déceler les moindres vibrations exercées par des proies potentielles.


Reproduction

Contrairement aux poissons osseux qui répandent leur semence sur les œufs pondus, l’accouplement des requins est interne. Chaque mâle, disposant de 2 ptérygopodes, en utilise un seul pour l’introduire dans le cloaque de la femelle et y répandre son sperme.

L’accouplement est en général violent, le mâle immobilisant la femelle en lui mordant fortement une nageoire pectorale.

Après l’accouplement et une période d’incubation, selon les espèces, les requins pondent des œufs (oviparité), donnent naissance à des petits après incubation des œufs au sein de la mère (ovoviviparité) ou, à l’instar des mammifères, fonctionnent par un mode d’incubation placentaire. Il est à noter que le cannibalisme intra-utérin est fréquent chez certaines espèces, notamment les requins marteaux (genre Sphyrna).


Habitat

Les requins sont présents dans toutes les mers du globe et certaines espèces peuvent effectuer des migrations saisonnières importantes de plusieurs milliers de kilomètres.

Globalement, on distingue les espèces pélagiques de haute mer (requin océanique : Carcharhinus longimanus), benthiques vivant au niveau du fond (requins tapis) et côtières (requin blanc, requin tigre…).


Idées reçues

Les requins ne sont pas tous des machines à tuer prêt à se mettre n’importe quoi sous la dent. Le mode de nutrition est spécialisé suivant le type de dents (broyeuses, coupantes, arrachantes…).

Sur les 300 espèces connues, seules quelques-unes sont vraiment dangereuses pour l’homme, dont voici 3 exemples parmi les plus marquants :
• Le grand requin blanc (Carcharodon carcharias) vit le long de côtes tempérées. C’est le requin qui cause le plus de décès mais de loin pas le plus agressif. Le problème est qu’il vit le long de côtes de baignades. Il n’attaque l’homme qu’en cas de confusion avec une autre proie (tortue, dauphin…).
• Le requin tigre (Galeocerdo cuvieri) est, avec le requin bouledogue, le plus dangereux. Il vit le long de côtes tropicales et se nourrit de tout ce qui passe à portée de sa mâchoire : tortue, mammifères, boites de conserve, pneu et …homme. Il est connu pour attaquer systématiquement sans hésiter.
• Le requin bouledogue (Carcharhinus leucas) vit également en milieu tropical (le long des côtes) et est connu pour attaquer fréquemment l’homme. Il est capable de vivre en en douce et de remonter des fleuves comme l’Amazone ou le Mississippi sur des milliers de kilomètres).

D’autres requins attaquent très rarement l’homme (méprise ou provocation).

Voir le schéma de
la morphologie des requins


Aimable contribution de Jojo

Crédit photo :
Cette photo a été mise dans le Domaine Public par son auteur Littlegreenman


Voir aussi :
la rascasse volante | le rémora |

 

 

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20 mars 2000 1 20 /03 /mars /2000 05:53

 

Morphologie du requin


Voici un schéma présentant les principales caractéristiques physiques des requins.


Photo morphologie du requin




Lire l'article sur les requins

Crédit :
Ce schéma a été mis dans le domaine public par son auteur : Chris_huh


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19 mars 2000 7 19 /03 /mars /2000 21:03
L'œuf



Mon fils adore les livres que ce soient les contes ou les livres éducatifs abordant différents sujets. Il en a beaucoup dans sa bibliothèque et aujourd’hui je vais vous parler de "L’œuf" de la série "Mes premières découvertes" de chez Gallimard.


Un petit mot sur ces livres

Je connais bien la collection "Mes premières découvertes" car mon fils en a quelques uns et surtout il en emprunte très souvent à la bibliothèque. Il y a les premières découvertes panique, une série sur le corps, une autre sur les animaux… De nombreux thèmes sont réunis sous une même collection.

Ce sont des livres éducatifs faits pour apprendre aux enfants énormément de choses. Au niveau de l’age, c’est à partir de 3-4 ans pour certains volumes, et 5-6 ans pour d’autres, ça dépend des thèmes.

La particularité de ces livres c’est qu’ils ont des caches transparents qui font que les choses deviennent différentes au fur et à mesure que l’on tourne les pages, ce qui plait énormément aux jeunes lecteurs.

Le prix est de 10 € environ, pour chaque volume.


L’œuf

La couverture est toute simple, blanche avec au milieu… un œuf. On ouvre les pages et on arrive une fois encore sur un joli œuf, on enlève le cache pour découvrir un œuf à la coque avec le blanc et le jaune. Il est expliqué à l’enfant que ce sont les poules qui pondent des œufs, et que ces derniers sont fabriqués dans le ventre de la poule. Il faut bien sur un coq et une poule pour qu’il y ai un poussin dans l’œuf et que la poule couve les œufs pour que les poussins se forment.

Puis on voit un œuf avec un fœtus de poussin à l'intérieur qui, au fur et à mesure qu’on tourne les pages, grossit, casse la coquille de l'œuf et devient un magnifique poussin tout jaune.

Notre petit animal va rejoindre ses copains de la basse cour : le dindon, les canards, la pintade, les pigeons, l’oie et ses petits qui tous viennent aussi des œufs.

Puis l’enfant apprend que les oiseaux aussi pondent des œufs de toutes tailles et de toutes les couleurs, ici un énorme œuf d’autruche là un petit œuf d’hirondelle.

Mon fils a été surpris la première fois qu’il a lu ce livre d’apprendre que les serpents, les tortues, les crocodiles, les araignées, escargots, grenouilles, poissons, crabes… pondaient aussi des œufs.

Pour finir une page présentant différentes façon de manger les œufs et une petite question "et comment sont les œufs de Pâques ?"… en chocolat bien sur :-)


Mon avis

Quand mon fils l’a eu en cadeau, j’ai été surprise que ça lui plaise car je ne trouvais pas que c’était le meilleur volume de la collection.

C’est certes intéressant, les enfants apprennent ce qu’est un œuf, comment c’est à l’intérieur, que d’autres espèces que la poule en pondent, … mais c’est un livre très simple en fait.

Je pense que trouvais ça trop simple, à part montrer des œufs il n’y a pas grand chose. C’est un livre éducatif mais au début je ne l’aimais pas trop.

Curieusement, je me suis rendue compte que mon fils mais aussi les enfants venant à la maison adorent ce volume. Et j’ai compris pourquoi : car il est facile à comprendre pour petits et grands. Et oui, qu’ils aient 3 ou 6 ans ils savent de quoi ça parle, c’est un joli volume amusant à consulter qui ne leur pose aucun problème de compréhension.

Les textes sont là mais pas en quantité, les phrases ne contiennent pas de mots compliqués. Aucune difficulté donc pour lire dès 5-6 ans. Quand aux illustrations elles sont colorées et très jolies, attirant l’œil des enfants. Et en plus elles sont très réalistes, très bien dessinées.

C’est un livre plaisant pour les petits et qui intrigue les plus grands. Mon fils m’a posé "la" question à laquelle je n’ai pas pu répondre : mais qui est venu en premier alors c’est l’œuf ou la poule ? Je réponds quoi moi à ça ?

Maintenant, je l’avoue, j’aime beaucoup ce livre car en fait il est bien conçu, plait aux petits comme aux grands et c’est un volume que je conseille dès 3 ans. Du fait de son contenu facilement assimilable pour les petits, c’est un plaisir pour eux de le découvrir, ce livre qui fait un peu "livre de grand".


Aimable contribution de Coquinnette

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19 mars 2000 7 19 /03 /mars /2000 19:32
Essais d'OGM


Le ministère de l'agriculture vient de donner son feu vert à 13 essais de culture d'OGM en plein champ pour 2007. Il faut comprendre que chaque essai se déroule généralement sur plusieurs parcelles (de 1 à 26). Je n'ai pas fait le calcul exact, mais cela doit bien toucher près de 200 parcelles.

Les essais portent en majorité sur le maïs (12 projets), mais aussi sur le tabac (Essai au champ pluriannuel de Nicotiana sylvestris produisant un taxoïde).

Le projet concernant les pommes de terre (Essai au champ de pommes de terre génétiquement modifiées porteuses d'une résistance améliorée à Phytophtora infestans) a été refusé.

Le ministère de l'Agriculture a annoncé lundi avoir autorisé treize essais de cultures d'OGM en plein champ sur les quatorze dossiers qui avaient été déposés pour 2007.

Du 20 février au 13 mars 2007 s'est tenue une consultation du public sur des demandes d'autorisation pour la mise en place d'expérimentations en plein champ de plantes génétiquement modifiées. A cette occasion les français étaient invités à s’exprimer sur ces expérimentations au moyen d’un formulaire à compléter. Des pétitions contre ces essais ont également circulé.

Voilà ce que fait notre gouvernement de la parole des citoyens "Une partie des réponses (15 157), largement issues de la circulation de pétitions, prennent une position de principe, opposée aux OGM. Elles ne correspondent pas à l’objet de la consultation qui s’adresse à toute personne qui souhaite faire des commentaires techniques sur ces projets…"

Vous l'aurez compris, l'opinion du public ne compte pas, seules les personnes capables de formuler des commentaires techniques sont habilitées à s'exprimer !


Vive la démocratie !


Et ce n'est pas tout regardons maintenant le décompte des messages, je cite :

"Les 11 149 autres réponses se répartissent de la façon suivante pour chacun des projets d’expérimentation :
   - 16 à 24 messages favorables, 
   - 169 à 213 demandes de maintien d’essais confinés, 
   - 435 à 824 messages défavorables pour des raisons explicitées, 
   - 6 à 18 questions et commentaires divers."

Combien y a-t-il de massages favorables et défavorables ? Mais malgré ça les essais ont été autorisés !

A quoi servent donc ces consultations si ce n'est pas pour en tenir compte ? A se donner bonne conscience ? C'est vrai que nous pauvre public comptons peu au regard de la puissance des marchands de graines, Monsento en tête (7 projets), Pionner (2 projets), Biogemma (2 projets), BASF (1 projet), Syngenta (1 projet).

Je ne voudrais pas être oiseau de mauvais augure, mais mon petit doigt me dit que les faucheurs volontaires vont encore avoir du travail sur la planche…


Kriss de Niort, le 19/03/2007

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19 mars 2000 7 19 /03 /mars /2000 10:21

 

Chimonanthe précoce - Chimonanthus praecox


Photo Chimonanthe précoce (Chimonanthus praecox) Le chimonanthe précoce (Chimonanthus praecox) est une plante angiosperme dicotylédone appartenant à la sous classe des Magnoliidae, au super ordre des Lauranae, à l'ordre des Calycanthales ou des laurales, à la famille des calycanthacées (Calycanthaceae) et au genre Chimonanthus.

Il existe de nombreux synonymes de Chimonanthus praecox dont voici une liste non exhaustive : Calycanthus praecox, Chimonanthus fragrans, Meratia praecox. D'autre part on distingue deux variétés : Chimonanthus praecox var. concolor et Chimonanthus praecox var. grandiflorus.

Le chimonanthe précoce est un arbuste originaire des forêts montagneuses de moyenne montagne (500 à 1000 mètres) de Chine, qui fleurit en hiver, avant que les feuilles ne soient apparues.

Le chimonanthe précoce produit un renflement ligneux à la base du tronc (appelé abusivement caudex). Les branches partent de ce renflement et atteignent environ 3 mètres de hauteur.

Les feuilles, caduques, opposées, plus ou moins ovales, voire presque lancéolées, terminées en pointe, de couleur verte, lustrées, présentent un aspect rugueux sur leur face supérieure.

La floraison intervient du mois de novembre jusqu'au mois de mars. Les fleurs, parfumées, pendantes, axillaires, jaunes ou blanches, au cœur brun à pourpre, n'apparaissent que sur le vieux bois. Le fruit est toxique.

Le chimonanthe précoce est une plante rustique qui, compte tenu de ses origines montagneuses, résiste à des températures voisines de -20°C. Au jardin il convient de l'installer dans un endroit ensoleillé, non venteux, dans un sol humifère bien drainé. La mise en place s'effectue idéalement à l'automne. Les premières années il convient de protéger le chimonanthe précoce des gelées avec un bon paillis. Si votre chimonanthe précoce a besoin d'une taille d'entretien, pratiquez-la après la floraison en veillant à ne pas supprimer trop de bois ancien. La multiplication la plus aisée est le marcottage.


Photo aimablement fournie par "
Méli Mélo des Paysages"

Kriss de Niort, le 06/03/2008



 

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19 mars 2000 7 19 /03 /mars /2000 07:05

 

Rainette d'Anderson - Hyla andersonii


Photo Basilic à crête mâle (Basiliscus plumifrons) La rainette d'Anderson est un animal appartenant à la classe des amphibiens (Amphibia), à l'ordre des anoures (Anura), au sous ordre des Neobatrachia, à la famille des Hylidés (Hylidae), à la sous famille des Hylinés (Hylinae) et au genre Hyla.

La rainette d'Anderson est originaire de la côte orientale des USA et plus particulièrement du New Jersey, de la Caroline du Sud, de la Floride et probablement de la Géorgie. Il s'agit de petites populations, isolées les unes des autres.

La rainette d'Anderson est arboricole, du moins à l'état adulte et son arbre de prédilection semble être le pin. Sa taille varie de 3 à 5 centimètres. Les mâles sont légèrement plus gros que les femelles. Globalement la rainette d'Anderson possède un dos vert, un ventre blanc grisâtre, granuleux et des taches jaune orange sur les pattes arrière et l'aine. Une démarcation jaunâtre sépare les zones vertes et les zones ventrales. L'extrémité des doigts est élargie en coussinet afin d'assurer une meilleure adhésion à son support.

La rainette d'Anderson vit le plus souvent dans les zones broussailleuses situées autour des étangs, lacs, mares et autres étendues d'eau offrant un degré d'acidité relativement élevé. Elle fréquente également les tourbières. Son activité est plutôt nocturne. Durant la journée elle se tient au repos sur les branches.

Lors de la reproduction les mâles peuvent se disputer les femelles. Le mâle libère son sperme directement sur les œufs pondus par la femelle (de 500 jusqu'à 1000 œufs). Les œufs éclosent en quelques jours. Au stade de têtard les rainettes d'Anderson se nourrissent de végétation aquatique. A l'état d'adulte les rainettes d'Anderson se nourrissent de divers insectes et de limaces qu'elles capturent avec leur langue.

Les principaux prédateurs des têtards semblent être les tortues aquatiques ou semi aquatiques tandis que les prédateurs des adultes seraient des serpents.

La rainette d'Anderson est une espèce voie de disparition, quasi menacée, inscrite sur la liste rouge de l'UICN.


Crédit photo :
Auteur : Means, Bruce
Source : Digital Library System
Statut : Domaine Public



 

 

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18 mars 2000 6 18 /03 /mars /2000 14:18
Les déchets ménagers

 


Chaque français produit annuellement 360 kilogrammes de déchets, soit environ 1 kilo par jour. En moins de 40 ans, ce poids a doublé et si nous ne réagissons pas il n'y a aucune raison que cette progression s'arrête.


Comment en sommes-nous arrivés là ?


Notre société et nos modes de consommation ont changé. En effet, pour plusieurs raisons (divorces, vie de couple plus tardive, allongement de la durée de vie…) il y a de plus en plus de ménages composés d'un seul individu. Aussi les industriels ont adapté leur offre en proposant de plus en plus de produits adaptés à cet état de fait. Nous sommes passés également à l'ère du jetable. Nos produits ont une durée de vie de plus en plus courte et donc nous produisons de plus en plus de déchets… A cela s'ajoutent des besoins purement artificiels, exacerbés par la publicité et le plus souvent générateurs de déchets non recyclables. Et puis il y a les produits en "ette" comme lingette, dosette… Souvent on me rétorque, mais tu ne vas pas rester au Moyen âge, c'est le progrès… Pour moi le progrès ne doit pas remettre en cause la santé de la planète ni obérer l'avenir de nos enfants…


Quels sont les bons gestes ?

Nous devons (re)devenir des éco-citoyens responsables, en traitant le problème à la source, c'est à dire lors de l'acte d'achat. Vous trouverez ci-dessous quelques pistes, mais la liste n'est pas exhaustive, loin de là…
   * privilégiez les produit présentant le moins possible d'emballage, en effet certains produits sont sur-emballés,
   * évitez les emballages mixte (papier+plastique par exemple) qui ne sont pas recyclables,
   * choisissez des produits labellisés chaque fois que c'est possible (NF environnement ou autres…),
   * avant d'acheter, posez-vous la question : "ai-je bien besoin de ce produit ?",
   * optez pour l'achat de recharges pour vos produits ménagers (ou autres) plutôt que de racheter à chaque fois des bidons,
   * choisissez des piles rechargeables ou des objets fonctionnant à l'énergie solaire (calculette par exemple), chaque fois que c'est possible,
   * lorsque vous êtes chez vous, branchez vos appareils portables sur le secteur au lieu d'user vos piles,
   * réparez ou faites réparer vos objets ou ustensiles au lieu de les jeter,
   * si vous ne voulez plus d'un objet, ne le jetez pas mais donnez le, des gens en ont besoin,
   * de la même manière, au lieu d'acheter systématiquement du neuf, optez pour l'ancien. On trouve de très bonnes occasions,
   * n'utilisez pas des sacs jetables (sortie de caisse) mais prenez un panier ou un cabas,
   * dans les boutiques, au marché, refusez les sacs qu'on vous propose lorsque vous n'en avez pas besoin,
   * n'achetez que les quantités qui vous sont nécessaires, ceci vous évitera de jeter le surplus et vous ferez des économies,
   * apposez sur votre boite aux lettres une étiquette "stop pub". En effet chaque ménage reçoit en moyenne annuellement 40 kilogrammes de prospectus par an,
   * donnez une seconde vie à vos journaux et magazines en en faisant profiter d'autres personnes,
   * préférez l'eau du robinet à l'eau en bouteille, vous économiserez de l'argent, et ce seront plusieurs kilogrammes de bouteilles en plastique de moins à recycler,
   * à l'ordinateur, n'imprimez que le strict nécessaire, vous économiserez de l'encre et du papier. N'oubliez pas non plus que le papier possède un recto et un verso…


Et après l'achat ?

Même en achetant mieux il nous restera toujours des déchets, c'est inévitable. C'est à ce moment là qu'intervient le tri. En effet, il ne sert à rien d'acheter "intelligent" si on ne recycle pas.

Presque partout en France les municipalités ont organisé le tri sélectif, et les gens y adhèrent de plus en plus, même ce qui ne sont pas écolos dans l'âme. En fonction des systèmes retenus, il y a des variantes, mais le principe reste grossièrement le même, trier en fonction de consignes qui sont édictées. D'un côté ce qui est recyclable : papier, verre, métal, plastique…, de l'autre ce qui n'est pas recyclable.

Attention cependant, tous vos déchets ne vont pas dans vos poubelles, quelle que soit leur couleur. Ne mettez pas à la poubelle vos piles usagées ni les accumulateurs, mais rapportez-les par exemple à votre grande surface qui a dû mettre en place un système de collecte. Ne mettez pas à la poubelle vos restes de peinture ou de solvants, mais apportez-les à la déchetterie la plus proche. Ne jetez pas dans vos poubelles (ni dans les égouts) l'huile de vidange usagée, ni les bidons, il y a certainement dans votre ville un container pour récupérer ces déchets.


Au jardin

Les français sont très nombreux à posséder un jardin. Profitez-en pour composter vos déchets organiques (ceux du jardin, et ceux de la maison). Et si vous n'avez pas assez de place, ou si vous n'avez pas de jardin, certaines communes ont mis en place des installations collectives.

Pour votre jardin, évitez l'usage de pesticides et autres produits phytosanitaires nocifs. Préférez lorsque c'est possible des solutions non agressives pour l'environnement. Cependant, si vous avez eu recours à ce genre de produit, n'oubliez pas de ramener les emballages à la déchetterie et déposez-les à l'endroit indiqué.


Quelques chiffres donnés par l'ADEME

Avant de clore cet article, je tenais à vous communiquer quelques chiffres, certes ils datent un peu mais ils permettent tout de même de prendre conscience de l'ampleur de la situation.

Le traitement d'une tonne de déchets coûtait en 2004, 150 € la tonne contre 75 € en 1994. Toujours en 2004, plus de 3 millions de tonne de déchets ont été triés. En 2004 les ménages ont dépensé (impôts) 4 milliards d'euros pour la gestion des déchets. Sur les 360 kilogrammes de déchets ménagers, seuls 70 sont recyclés actuellement. Le reste est soit stocké, soit incinéré.


Kriss de Niort le 18/03/2007

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18 mars 2000 6 18 /03 /mars /2000 11:04
Lettre à Carapuce


Très chère Carapuce,

Voilà trois ans que nous cohabitons: des liens se sont créés entre toi et moi, tu as une telle vivacité...d'esprit ! Entre nous, je pense que c'est à la vie à la mort mais ce qui me fait râler, c'est que c'est toi qui vas m'enterrer, vu que tu n'as que 3 ans, que les tortues vivent centenaires et que moi, j'ai déjà 50 balais.

C'est bête mais j'aurais préféré que ce soit le contraire, j'espère que ça tu le comprends.

A part ça tu le sais, tu m'intimides un peu quand tu me regardes avec tes petits yeux sévères parce que la salade que je t'ai donnée n'était pas assez fraîche, alors comme je n'ose pas tout te dire, je vais te l'écrire (pas mordre, Carapuce, pas mordre STP) !

Je le sais, tu adores les croquettes pour tortues, je le sais, tu ne veux pas les manger dans ton enclos, je le sais aussi, tu ne les manges que dans ma main Mais peux tu une fois pour toutes m'expliquer pourquoi tu me fais pipi dessus chaque fois que tu manges des croquettes dans ma main ? Si c'est une forme de remerciements, j'avoue que je ne goûte pas trop la plaisanterie mais bon, les tortues n'ont peut-être pas le même ressenti que les humains, passons.

Cet été, pas la peine de me le cacher, j'ai tout vu, j'étais planquée derrière l'enclos pour te surveiller. Tu as manqué de vertu, Carapuce ! Même pas mariée en plus : je le sais qu'un mâle t'a rendu visite, un macho qui t'a fait la cour à coup de...carapace ! Ca va pas non, comment as tu pu supporter cela ? SOS tortues battues, ça n'existe pas ? Et puis, tu m'as drôlement laissée tomber pendant ta période amoureuse, même plus pipi dans la main, rien...Comme si je n'existait plus.

Photo tortue grecque ou tortue de terre

Photo tortue grecque ou tortue de terre

Je te signale Carapuce que je suis mariée, MOI, (d'accord, rien qu'à la mairie mais quand même). Pendant mes ébats, je me cache et entre temps (parce que mes ébats durent moins que les tiens) je te rends visite régulièrement, je ne t'oublie pas, moi..

Encore un reproche : tes ébats, ma vieille ont eu des conséquences : je me suis retrouvée avec 10 œufs de tortue en couveuse dans la salle à manger pendant 90 jours. Toi, tu avais complètement oublié que tu avais pondu ! D'accord, il n'y a que deux bébés qui sont sortis de ces œufs mais qui s'en occupe de ces bébés pendant que tu roupilles ? Parce que dès le mois de septembre, tu t'es mises à hiberner, me laissant tes rejetons qui, eux ne peuvent pas hiberner parce qu'ils n'ont pas assez de réserves pour tenir tout l'hiver.

Il me semble Carapuce que quand on fait des enfants on assume : toi, tu n'assumes rien du tout, tu dors ! Et pendant ce temps, carapate, la plus raisonnable profite des UV que j'ai été obligée de lui installer avec sa sœur Carabosse ...qui me fait pipi dessus pendant que je lui donne des croquettes. Ah elle a de qui tenir , celle là.

En résumé, je te trouve légèrement égoïste : moi aussi, j'aimerais bien dormir au lieu d'aller au boulot et pendant ce temps, tu pourrais t'occuper de ma fille qui n'a que dix ans et demi ! Ca changerait un peu non ?

Bon, je crois que je t'ai tout dit: quand tu te réveilleras et que tu liras ma lettre, j'espère que ça va un peu te faire réfléchir et que tu changeras de comportement. Si ce n'est pas le cas, le jour où tu m'enterreras, pas la peine de pleurer, c'est avant qu'il fallait y penser.

Ca fait rien, va, je t'aime quand même et tes petits, avec moi, ils ne souffrent pas, mais...tu t'en fous, non

j'espère que je me trompe....Bisous sur la carapace, vieille branche!


Lire l'article sur Carapuce


Aimable contribution de Misslna

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18 mars 2000 6 18 /03 /mars /2000 10:45
Négawatt, un scénario peu réaliste et un pari risqué


Vous trouverez ci-dessous un texte reçu de mon groupe d'information. Je vous le livre tel quel. A vous de juger selon votre sensibilité.


"La France s'est fixée comme objectif de diviser par 4 ses rejets de CO2 dus à l'énergie d'ici 2050, alors que le poursuite des tendances de consommation des 10 dernières années conduirait à augmenter de 50% la consommation finale d'énergie (240 Mtep), et d'autant les rejets de CO2. Divers scénarios ont été proposés pour atteindre, ou tout au moins s'approcher de cet objectif. Parmi ceux-ci, le scénario Négatep proposé par «Sauvons le Climat» et le scénario Négawatt proposé par l'association Négawatt. Le document de comparaison « Négawatt–Négatep» mis sur le site de «Sauvons le Climat» est une présentation que nous avons voulue la plus neutre possible des deux scénarios. Chacun des deux scénarios est fondé sur un certain nombre d'hypothèses qu'il est légitime de mettre en question. «Sauvons le Climat» s'interroge particulièrement sur 3 hypothèses majeures qui fondent le scénario Négawatt(1) .

Première hypothèse : il sera possible de diviser la consommation finale par un facteur supérieur à 2 par rapport à la tendance, pour la ramener à 114 Mtep. Une telle réduction n'est-elle pas utopique ? Elle ne peut être obtenue que si chaque acteur économique se voit imposer des contraintes peu compatibles avec les libertés individuelles. D'autre part, quels seront les moyens de faire face à la demande si celle-ci ne baisse pas autant qu'espéré ?

Deuxième hypothèse : il sera possible de ne pas faire appel à l'électricité pour déduire les rejets de CO2 ; la consommation d'électricité baisserait même un peu, de 39 à 37 Mtep (450 TWh à 430 TWh), alors que la tendance conduirait à une augmentation à 58 Mtep (675 TWh). S'interdire l'électricité est paradoxal, alors que l'on sait comment la produire avec très peu de rejets de CO2 et qu'elle peut d'ores et déjà se substituer au pétrole dans presque tous ses usages fixes et dans une fraction significative des besoins de mobilité (transports en commun, voitures hybrides).

Troisième hypothèse : l'électricité d'origine nucléaire pourra être remplacée par des énergies renouvelables, dont une part très importante d'électricité intermittente (plus de 200 TWh d'électricité éolienne et solaire photovoltaïque). Les études prospectives de RTE et l'expérience allemande montrent que l'électricité intermittente ne peut qu'être un complément, à hauteur au plus de 10 à 15 % de l'énergie fournie, de sources d'électricité fiables et disponibles. C'est fort dommage, mais c'est incontestable au vu des réalités météorologiques (éolien, photovoltaïque produisent 15 à 30% du temps) associées aux possibilités de régulation des réseaux. Ceci nous conduit à considérer qu'il faut corriger les chiffres donnés par Négawatt, les énergies intermittentes ne pouvant guère dépasser 30 TWh et le gaz naturel fournissant près de 240 TWh. Les rejets de CO2 pour la seule production d'électricité seraient de 40 MtC(147 Millions de tonnes de CO2), compromettant irrémédiablement l'objectif visé.

En résumé, les deux premières hypothèses portent en elles un risque assez fort de ne pas être vérifiées, auquel cas, le recours au nucléaire ayant été exclus, la seule issue serait de faire largement appel aux énergies fossiles. Pour éviter que celles-ci ne rejettent de grandes quantités de CO2, il faudrait qu'elles soient assorties de capture et stockage du CO2, ce qui impliquerait probablement de faire largement appel à la production centralisée d'électricité. La troisième hypothèse peut d'ores et déjà être considérée comme irréaliste, à moins que l'on découvre dans les prochaines décennies des moyens de stocker de grandes quantités d'électricité. Le scénario Négawatt nous paraît donc reposer sur plusieurs paris très risqués. Le détail des arguments résumés ici peut être trouvé sur le site de «Sauvons le Climat » : http://www.sauvonsleclimat.org/lect_documents.php?id_docu"


(1)Le titre retenu, « Négawatt », traduit l'a priori restrictif: toute autre production d'énergie est exonérée, la cible unique étant l'électricité, nucléaire bien sûr."


Kriss de Niort, le 18/03/2007

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18 mars 2000 6 18 /03 /mars /2000 07:55

 

Rosalie des Alpes - Rosalia alpina


Photo Rosalie des Alpes (Rosalia alpina) La Rosalie des Alpes (Rosalia alpina) est un insecte appartenant à la sous classe des ptérygotes (Pterygota), à l'infra classe des néoptères (Neoptera), au super ordre des endoptérygotes (Endopterygota), à l'ordre des coléoptères (Coleoptera), au sous ordre des polyphages (Polyphaga), à l'infra ordre des cucujiformes (Cucujiformia) à la super famille des chrysomélidés (Chrysomeloidea), à la famille des cérambycidés (Cerambycidae), à la sous famille des cérambycinés (Cerambycinae), à la tribu des Rosaliini et au genre Rosalie (Rosalia).





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Crédit photo :
La photo a été mise dans le Domaine Public par son auteur Michel DECHANEL.



 

 

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