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8 janvier 2000 6 08 /01 /janvier /2000 19:43

 

Apogon de Banggaï - Poisson Cardinal de Banggai - Pterapogon kauderni



L'apogon de Banggaï (Pterapogon kauderni) est un poisson appartenant à la super classe des Ostéichthyens (Osteichthyes), à la classe des Actinoptérygiens (Actinopterygii), à la sous classe des Néoptérygiens (Neopterygii), à l'infra classe des Téléostéens (Teleostei), au super ordre des Acanthoptérygiens (Acanthopterygii), à l'ordre des Perciformes, au sous ordre des Percoïdés (Percoidei), à la super famille des Percoïdés (Percoidea), à la famille des apogonidés (Apogonidae), à la sous famille des apogoninés (Apogoninae) et au genre Pterapogon.

 

 

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8 janvier 2000 6 08 /01 /janvier /2000 19:23

 

Vidéo Apogon de Banggaï - Poisson Cardinal de Banggai - Pterapogon kauderni






Couple de Pterapogon kauderni en aquarium




P1010624
envoyé par airvent22


Pterapogon kauderni entre les aiguilles d'un oursin diadème (Diadema setosum)


Lire l'article sur l'Apogon de Banggaï (Pterapogon kauderni)




Si vous connaissez d'autre vidéos relatives à la nature (faune ou flore), n'hésitez pas à m'en informer, mes lecteurs seront ravis.


Voir aussi :

Acariens | Animaux dangereux | Animaux du monde (les plus beaux) | Avenir du Tigre | Buffle vs lion vs crocodile | Cactus (fleurs de) | Camélias du Japon | C'est pas beau l'amour ? | Chenilles processionnaires | Cigale | Dauphins | Dragon de Komodo  | Euthanasie Macaques de Tonkéan | Furet | Girafe | Huppe fascièe | Lapin vs Serpent | Lion vs Hyènes | Loup (vie du) | Odonates (libellules) | Ornithorynque | Plantes carnivores | Raie Manta | Serpent avalant un œuf | Tigre de Tasmanie | Vidéo de l'horreur | Paon bleu | Suricate | Loutre de rivière | Vidéo de l'aquarium des lagons, Nouméa, Nouvelle-Calédonie | Vidéo d'un pélican qui mange un pigeon | Vidéo d'un nautile en aquarium | Vidéo émergence du Morpho péléides | Vidéo opistognathe à tête jaune |



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8 janvier 2000 6 08 /01 /janvier /2000 19:20

 

Coréopsis lancéolé - Œil de jeune fille

Coreopsis lanceolata



Le coréopsis lancéolé (Coreopsis lanceolata), appelé également "Œil de jeune fille" est une plante angiosperme dicotylédone appartenant à l'ordre des Astérales, à la famille des astéracées (Asteraceae), à la sous famille des Asteroideae, à la tribu des Heliantheae ou des Coreopsideae (suivant les auteurs) et au genre Coreopsis.

 

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7 janvier 2000 5 07 /01 /janvier /2000 13:25

 

Napoleonaea imperialis


Photo Napoleonaea imperialis Napoleonaea imperialis est une plante angiosperme dicotylédone appartenant à la sous classe des Dilleniidae, à l'ordre des Lecythidales, à la famille des Lecythidacées (Lecythidaceae), à la sous famille des Napoleonoideae et au genre Napoleonaea. Dans la classification phylogénétique le genre Napoleonaea dépend de l'ordre des Ericales. A noter que certains auteurs placent le genre Napoleonaea dans la famille des Napoleonaeaceae.

Je ne connais pas le nom commun en français de cette plante. S'il en existe un, merci de me le communiquer.

Plusieurs noms latins ont été utilisés pour désigner Napoleonaea imperialis, et notamment :
• Belvisia caerulea,
• Napoleona imperialis,
• Napoleona whitfieldii,
• Napoleonaea alexanderi,
• Napoleonaea cuspidata,
• Napoleonaea mannii,
• Napoleonaea miersii.

Napoleonaea imperialis est un arbre ou un arbuste, de 6 à 7 mètres de hauteur, originaire d'Afrique occidentale tropicale, et notamment du Nigéria, au Congo, au Cameroun, au Gabon, en Guinée équatoriale et en Angola.

Napoleonaea imperialis pousse dans les forêts, souvent à l'ombre des autres arbres, du niveau de la mer jusqu'à 900 mètres d'altitude, dans des sols acides, riches et humides. C'est une espèce commune dans les forêts qui subissent l'influence du littoral, que ce soit dans les forêts des plaines ou des vallées (forêts vallicoles), ou dans les forêts des collines (forêts collinéennes).

Napoleonaea imperialis émet souvent plusieurs troncs avec souvent des branches dans la partie basse, mais c'est un arbre, dans l'ensemble, peu ramifié. Par contre son houppier est dense. L'écorce de Napoleonaea imperialis est grisâtre et lisse.

Photo Napoleonaea imperialis Napoleonaea imperialis possède des feuilles vertes, pédonculées, de forme plus ou moins ovale, simples, à bord entier ondulé, acuminée à l'apex et mesurant de 7 à 20 centimètres de long sur 3,5 à 4 centimètres de large.

Les fleurs, solitaires, hermaphrodites, quasiment sessiles, apparaissent sur le vieux bois, à l'aisselle des feuilles âgées. Les fleurs, complexes, de couleur variable (souvent crème en bordure et rouge au centre), mesurent environ 5 centimètres de diamètre.

Le fruit, dont la pulpe est comestible, est brun rouge, maculé de taches et de taille semblable à celle de la fleur. L'enveloppe du fruit est riche en tanin.

En Afrique, et notamment au Nigéria, le bois de Napoleonaea imperialis est utilisé en hygiène bucco-dentaire pour confectionner des bâtonnets à mâcher. On réalise également de la pulpe de fruits. Les troncs de Napoleonaea imperialis entrent par endroits dans la construction des cases (avec de nombreuses autres essences). Plusieurs parties de la plante (notamment les feuilles et les graines) sont utilisées à des fins thérapeutiques, et notamment pour lutter contre les troubles pulmonaires. Il existe probablement beaucoup d'autres utilisations de cette plante.

De très nombreux noms vernaculaires sont utilisés en Afrique pour désigner Napoleonaea imperialis, et notamment : Akbodo ou akpodo, akp'o iziga, atwuoko, mabungi, Nnekeloche, irosun-igbo, ukpodu, ukpakonrisa, otukuche, boiboi, boribori, bongibongi...
 
 
Kriss de Niort

Crédit photo :
Les photos ont été mises dans le domaine public par leur auteur : Pipi69e.
 
 
Voir aussi :
 Arbre à soie Chimonanthe précoce | Forsythia | Hibiscus de Chine | Buddleia à feuilles de sauge | Buddleia de Madagascar |  Mimosa | Araucaria Arbre à faisans | Asclépiade de Curaçao | Camelia hiemalis | Edgeworthie à fleurs d'or Germandrée en arbre | Hamamélis hybride | Héliotrope arborescent | Hiba | Jasmin d'hiver | Juanuolla doré | Plante crevette | Potentille ligneuse | Garrya elliptica | Ilima rouge | Abutilon incanum | Callicarpe - Arbuste aux bonbons | Corylopsis pauciflora | Corylopsis platypetala | Airelle fausse myrtille | Bouleau jaune | Pin blanc | Caryer cordiforme | Epinette d'Engelmann | Thuya géant de Californie | Baobab africain | Tilleul commun | Tilleul à petites feuilles | Tilleul à grandes feuilles | Pommetier | Sorbier des oiseleurs | Marronnier commun | Cédratier | Genêt poilu | Papayer | Arbre corail | Bouleau Verruqueux | Cèdre à encens | Séquoia géant |

 

 

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7 janvier 2000 5 07 /01 /janvier /2000 10:15

 

Monarque - Danaus plexippus


Photo monarque (Danaus plexippus) Le monarque est un papillon (Lepidoptera) appartenant au sous-ordre des macrolépidoptères (Macrolepidoptera), à la super famille des papilionidés (Papilionoidea), à la famille des danaïdes (Danaidae), à la sous famille des Danainae, à la tribu des Danaini et au genre Danaus. Certains auteurs classent le monarque dans la famille des Nymphalides.

Voir la suite ICI


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6 janvier 2000 4 06 /01 /janvier /2000 19:22

 

Asaret caudé - Asarum caudatum



L'asaret caudé (Asarum caudatum) est une plante angiosperme dicotylédone appartenant à l'ordre des Piperales, à la famille des aristolochiacées (Aristolochiaceae) et au genre Asarum.

Plusieurs formes et variétés d'asaret caudé ont été décrites et notamment :
• Asarum caudatum fo. alba,
• Asarum caudatum fo. chloroleucum,
• Asarum caudatum var. caudatum,
• Asarum caudatum var. crassicarpus,
• Asarum caudatum var. viridiflorum.


A noter que Asarum caudatum var. viridiflorum est devenue une espèce à part entière sous le nom de Asarum wagneri.

Plusieurs noms latins ont été utilisés pour désigner l'asaret caudé, et notamment :
• Asarum hookeri,
• Asarum rotundifolium.


L'asaret caudé est parfois appelé tout simplement "asaret", mais comme il existe d'autres asarets, comme Asarum canadense (l'asaret du Canada), Asarum europaeum (l'asaret d'Europe) et bien d'autres, je préfère employer le terme "asaret caudé" pour éviter toute ambigüité.

L'asaret caudé est une plante herbacée, vivace, originaire d'Amérique du nord (côte nord ouest du Pacifique), dans une étroite bande allant de la Colombie Britannique (Canada) à la Californie (USA), et plus particulièrement : Colombie Britannique, Californie, Washington, Oregon, Montana et Idaho.

L'asaret caudé fréquente généralement les forêts de conifères ou mixtes, épaisses et humides, avec des sols acides, du niveau de la mer jusqu'à 1500 mètres d'altitude. C'est ainsi qu'on retrouve l'asaret caudé notamment dans la chaîne des Cascades, dans la Sierra Nevada (Californie) et dans une moindre mesure dans les montagnes Rocheuses.


L'asaret caudé pousse généralement dans les sous bois de: pin ponderosa (Pinus ponderosa), épinette de Sitka (Picea sitchensis), pruche de l’Ouest (Tsuga heterophylla), mélèze de l'ouest (Larix occidentalis), pin blanc d'Amérique (Pinus strobus), pin argenté (Pinus monticola), pin tordu (Pinus contorta), séquoia géant (Sequoiadendron giganteum), sapin de Douglas (Pseudotsuga menziesii), épicéa d'Engelmann (Picea engelmannii), thuya géant (Thuja plicata), grand sapin (Abies grandis), if de l'ouest (Taxus brevifolia) et bien d'autres.

Parmi les autres plantes qui croissent en compagnie de l'asaret caudé, on peut citer : le bois piquant (Oplopanax horridus), une airelle (Vaccinium membranaceum), la tiarelle trifoliée (Tiarella trifoliata), la myrte de l'Oregon (Paxistima myrsinites), la clintonie à une fleur (Clintonia uniflora), la linnée boréale (Linnaea borealis), le prosartes de Hooker (Prosartes hookeri), le rosier à fruits nus (Rosa gymnocarpa), l'adénocaule bicolore (adenocaulon bicolor), la fougère femelle (Athyrium filix-femina), le polystic à épées (Polystichum munitum) et d'autres.

L'asaret caudé est une plante à rhizomes horizontaux qui peut former des colonies importantes laissant peu de place aux autres plantes. Les feuilles, persistantes, basales, simples, entières, vert luisant en face supérieure, longuement pédonculées (pédoncules hirsutes) cordiformes à réniformes, mesurant environ de 5 à 9 centimètres sur 14 centimètres, apparaissent au niveau des nœuds (2 par nœud). Les feuilles, à nervure palmée, hirsutes, épaisses, dégagent une odeur que certains qualifient de "gingembre".

La saison de floraison est variable en fonction de la latitude et de l'altitude. En Californie la floraison intervient vers la fin du mois de Février et se termine en Juin. Dans l'Oregon la floraison est plus tardive et s'étale d'avril à juillet.

Les fleurs, solitaires, hirsutes, pédonculées, poussent horizontalement, au ras du sol, à l'aisselle des feuilles. Elles sont peu visibles car elles sont cachées par les feuilles. La fleur est constituée d'un calice, velu, cylindrique, à 3 lobes brun-violet, terminés par une longue pointe effilée. Le cœur du calice est blanchâtre. La corolle est absente.

La fleur de l'asaret caudé est protogyne, c'est-à-dire que les organes femelles sont matures et fonctionnels avant les organes mâles.


Si la fleur de l'asaret caudé est cachée, c'est qu'elle n'a pas besoin d'insectes pour se reproduire puisque c'est une espèce essentiellement autoféconde (autogamie). A moins que ce soit à cause de la position cachée de la fleur, rarement pollinisée, que cette plante soit devenue autoféconde… Une nouvelle version de l'œuf et de la poule… Pour être plus exact la fleur reçoit bien quelques insectes, mais cela reste marginal.

Quoi qu'il en soit, le fruit est une capsule contenant généralement de 15 à 20 graines munies d'une caroncule (renflement charnu). Cette caroncule est destinée à attirer les fourmis qui transportent les graines dans leurs garde-manger, Une partie de ces graines germera. On parle de dispersion myrmécochore.

Cependant dans une colonie d'asaret caudé peu de plantes émettent des fleurs. En effet il s'agit d'une plante à développement lent qui s'étale sur plusieurs années. D'ailleurs les spécimens juvéniles ne portent qu'une seule feuille. Ensuite ce n'est pas parce que la plante possède deux feuilles qu'elle va fleurir, ce serait trop simple. Chaque année les feuilles grandissent un peu et la fleur n'apparaîtra que lorsque les feuilles (ou du moins l'une d'entre elles) attendront une taille "critique".

Cependant l'asaret caudé ne se reproduit pas uniquement par graine, et c'est une chance. En effet les rhizomes émettent des petites ramifications latérales qui donneront le jour à une nouvelle plante (en fait il s'agit d'un clone, qu'on appelle ramet). Cependant seuls les ramets en état de fleurir peuvent émettre des ramifications. Après un laps de temps plus ou moins variable les plants mère et les nouveaux ramets se séparent.

Question existentielle : comment déterminer l'âge de l'asaret caudé puisque les ramets sont des clones, copie conforme du plant mère, et que dans une colonie de grandes quantités de clones se son succédés. Si l'un d'entre vous possède la réponse, je suis preneur.
 
 
Kriss de Niort
 
      

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6 janvier 2000 4 06 /01 /janvier /2000 10:11

 

Champignons - Hachette - Guides Nature


Champignons – Hachette- Guides Nature Champignons est un petit livre (22 x 12 centimètres) édité par Hachette dans la collection des "Guides Nature". D'après Hachette, c'est "un guide indispensable pour découvrir, observer et identifier 250 espèces de champignons répertoriées et photographiées".

Les couvertures sont munies de rabats qui peuvent être utilisés comme marque page. Le deuxième de couverture présente le code couleur utilisé dans cet ouvrage afin de faciliter la détermination des champignons. On y distingue les champignons tubulés, les champignons à lamelles dont le pied possède un anneau, les champignons à lamelles sans anneau et les autres champignons. On y présente également les pictogrammes indiquant si le champignon est comestible, comestible avec réserves, non comestible, toxique ou mortel.

Le premier paragraphe de l'ouvrage présente le monde fascinant des champignons, puis leurs différentes formes, les chapeaux avec tubes et les chapeaux avec lamelle ainsi que la manière dont ces tubes et lamelles sont insérés sous le chapeau. Ensuite sont abordés les différents types de surface du pied et la forme des anneaux. Le paragraphe suivant permet d'en apprendre un peu plus sur le mode de vie des champignons (symbiotiques, saprophytes, parasite et ronds de sorcières) ainsi que sur leur toxicité. Cette longue mais intéressante introduction se termine par un chapitre qui permet de comparer des champignons ressemblants mais dont la confusion est pour le moins dangereuse.

Pour chaque champignon décrit on retrouve, outre les pictogrammes évoqués ci-dessus, un petit encadré présentant les signes distinctifs de l'espèce, une photographie d'excellente facture, une description textuelle du champignon et plus précisément de son pied, du chapeau, des tubes ou lamelles, de la chair, de son habitat, de sa comestibilité et des risques de confusion.


Conclusion

Champignons est un petit guide qui ne peut satisfaire qu'un mycologue débutant malgré le soin apporté à sa confection. En effet le peu d'espèces décrites et la variabilité des champignons laisseront souvent l'utilisateur sans réponse. Par contre son format allongé permet de la glisser facilement dans une poche de sac à dos. A mon avis ce guide ne peut être utilisé qu'en complément d'un autre, afin de comparer des clichés pour parfaire une identification. Aucune mention de la sporée dans les descriptions.


Kriss de Niort, le 06/01/2008


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5 janvier 2000 3 05 /01 /janvier /2000 20:12

 

Lactaire délicieux - Lactarius deliciosus


Photo Lactaire délicieux - Lactarius deliciosus Le lactaire délicieux (Lactarius deliciosus) est un champignon basidiomycète (Basidiomycota) appartenant à la classe des homobasidiomycètes (Homobasidiomycetes), à la sous classe des Aphyllophoromycetidae ou des Agaricomycetidae suivant les classifications, à l'ordre des Russulales, à la famille des russulacées (Russulaceae) et au genre lactaire (Lactarius).

Plusieurs variétés ou formes de lactaires délicieux ont été décrites, et notamment :
• Lactarius deliciosus fo. deliciosus,
• Lactarius deliciosus fo. laeticolor,
• Lactarius deliciosus fo. rubescens,
• Lactarius deliciosus fo. virescens,
• Lactarius deliciosus var. abietinus,
• Lactarius deliciosus var. aeruginosus,
• Lactarius deliciosus var. areolatus,
• Lactarius deliciosus var. atrovirens,
• Lactarius deliciosus var. deliciosus,
• Lactarius deliciosus var. indigoides,
• Lactarius deliciosus var. japonicus,
• Lactarius deliciosus var. lamelliporus,
• Lactarius deliciosus var. lateritius,
• Lactarius deliciosus var. olivaceosordidus,
• Lactarius deliciosus var. piceus, (piceae)
• Lactarius deliciosus var. pini,
• Lactarius deliciosus var. pinicola,
• Lactarius deliciosus var. tenuis,
• Lactarius deliciosus var. violascens.

Plusieurs noms latins ont été utilisés pour désigner le lactaire délicieux. En voici une liste probablement non exhaustive :
• Agaricus deliciosus,
• Agaricus lactifluus var. deliciosus,
• Galorrheus deliciosus,
• Lactarius lateritius,
• Lactarius pinicola,
• Lactifluus deliciosus.


Le lactaire délicieux est un champignon présent dans toute l'Europe du sud, l'Asie, y compris la Chine et le Japon, l'Amérique du nord (au moins les USA et le Mexique). Le lactaire délicieux est également présent en Australie, en Nouvelle Zélande et au Chili, mais il s'agit là d'introductions.

Les lactaires sont nommés ainsi car à la coupure ou à la blessure ils laissent couler un liquide (latex), que d'aucuns assimilent à du lait, d'où le nom de "lactaire". Chez le lactaire délicieux le "lait" est orangé, mais il vire au verdâtre au bout d'un certain temps.

De nombreux noms vernaculaires ont été donnés au lactaire délicieux. En voici une liste non exhaustive que vous pouvez compléter en me laissant un message : rouzillon, vache rouge, lactaire polonais, polonais, pigné...

Le lactaire délicieux croît dans les forêts de conifères, et plus particulièrement les pins, sur sols humides acides (sauf Lactarius deliciosus fo. rubescens qui préfère les sols calcaires), où il vit en mycorhize avec son arbre hôte. Le lactaire délicieux pousse de la fin de l'été à l'automne, et même jusqu'au début de l'hiver en fonction des conditions climatiques. Le lactaire délicieux peut pousser seul ou en groupes.

Le lactaire délicieux possède un pied (stipe) trapu, cylindrique, s'évasant en partie haute, avec des scrobicules (sorte de petites fossettes) orange vif. Le pied, plus clair que le chapeau, recouvert dans sa partie haute d'une fine pruine blanchâtre qui disparaît avec l'âge, est cassant et se creuse en vieillissant. Le stipe ne possède ni anneau ni bogue. Le pied mesure de 4 à 7 centimètres de hauteur et atteint rarement 2 centimètres de diamètre. Il est souvent plus court que le chapeau.

Le lactaire délicieux présente un chapeau glabre, convexe à l'état jeune, qui s'étale en vieillissant et finit souvent déprimé, voire infundibuliforme (en entonnoir), plus ou moins mamelonné au centre. Le chapeau possède généralement un diamètre compris entre 5 et 15 centimètres. Le revêtement de la face supérieure du chapeau (cuticule) est de couleur orangée et présente des zones concentriques de couleur plus foncée. La cuticule, tout comme le stipe, est recouverte d'une fine pruine blanchâtre. Ces zones concentriques deviennent plus ou moins vert gris chez les sujets âgés.

Les lames, cassantes, serrées, fines, inégales, légèrement décurrentes, orangées, verdissent aux blessures comme les autres parties du champignon, au bout d'un certain temps.

Le lactaire délicieux est un bon comestible, très recherché, mais à la renommée surfaite. En effet il ne suffit pas de s'appeler "délicieux" pour être un excellent comestible (voir le cas du
gyromitre dit comestible). En effet la légende (ou la réalité) veut qu'il y ait eu confusion, le mycologue ayant attribué le nom pensait avoir en main le lactaire sanguin (Lactarius sanguifluus) qui lui est supérieur en goût (d'après les spécialistes ex papilles), mais qui pousse généralement, plus tard, sous le pin parasol (Pinus pinea) ou le pin d'Alep (Pinus halepensis).

Le lactaire délicieux peut être confondu avec d'autres lactaires comme le lactaire résineux (Lactarius deterrimus), le lactaire couleur saumon (Lactarius salmonicolor), le lactaire sanguin (Lactarius sanguifluus), le lactaire vineux (Lactarius vinosus), parfois considéré comme une variété de L. sanguifluus (Lactarius sanguifluus var. violaceus). En Amérique du nord le lactaire délicieux peut être confondu avec Lactarius rubrilacteus.

Aucune de ces confusions n'est vraiment grave. En effet seule la confusion avec Le lactaire résineux (Lactarius deterrimus), surnommé "lactaire très mauvais", pourrait créer quelques désagréments gustatifs, mais une grande partie de son amertume disparait à la cuisson. Par contre si le lactaire délicieux était confondu avec le lactaire à toison (Lactarius torminosus) la méprise serait bien plus importante car ce dernier, surnommé "lactaire aux coliques" peut provoquer des malaises gastriques très importants. Cependant le lactaire à toison possède un lait blanc alors que le lait du lactaire délicieux est orangé.

Dans le doute, abstenez-vous de cueillir des champignons, quels qu'ils soient.

En allemand le lactaire délicieux s'appelle : edelreizker ou echte reizker, en anglais : red pine mushroom ou saffron milk cap, en espagnol (je n'en mets que quelques-uns, mais il y a énormément de noms communs pour ce champignon) : níscalo, guíscano, robullón, ruballon, pinetell, rovelló d´obaga, mizclo u hongo, ziza gorri, callampa rosada…, en finlandais : männynleppärousku, en italien : sanguinello, fungo di pino, rosito, sanguinaccio, en polonais : mleczaj rydz et en suédois : tallblodriska.
 
 
Kriss de Niort

Crédit photo :
Gravure (1) : est une œuvre de Albin Schmalfuß qui est dans le domaine public (Copyright expiré).

 
 
Voir aussi :
 le coprin micacé | le coprin chevelu | le coprin pie | le phallus impudicus | l'Anthurus d'Archer | Le scléroderme vulgaire | Le polypore soufré | l'amanite tue mouches | l'oreille de Judas | le gyromitre | le satyre du chien | la trémelle mésentérique | Tricholome équestre | Morillon | Clathre grillagé | Aseroë rubra | Clathre à colonnes | Marasme des Oréades | Parasol plissé | Pied bleu | Clavaire dorée | Clitocybe nébuleux | Oronge | Girolle | Trompette des morts | Bolet Satan |

 

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5 janvier 2000 3 05 /01 /janvier /2000 13:57

 

Le guide des oiseaux autour de chez vous


Photo Le guide des oiseaux autour de chez vous - Gilles Leblais Le guide des oiseaux autour de chez vous est un livre édité par Tétras Editions dans la collection "Nature à vivre". Le sous titre est très évocateur du contenu de ce petit livre de 172 pages. En effet, il s'intitule "Observer, reconnaître, nourrir, protéger".

L'auteur et photographe de cet ouvrage, Gilles Leblais est un reporter autodidacte passionné par l'observation de la nature et de la vie sauvage. C'est en 1979 que Gilles Leblais a commencé l'observation des oiseaux dans son jardin. Vous connaissez peut être déjà Gilles Leblais puisqu'il collabore notamment à divers magazines et revues comme "Terre sauvage", Alpes magazine", "Forêts"," Les quatre saisons", "L'ami des jardins"…

A noter que cet ouvrage est préfacé par Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux).

Cet ouvrage commence par un paragraphe intitulé "l'année des oiseaux" qui nous présente les oiseaux familiers tout autour de chez nous, au fil des 4 saisons. Le paragraphe suivant "attirer les oiseaux" tente de répondre aux questions suivantes : "Pourquoi nourrir les oiseaux en hiver ?", "Où placer les mangeoires ?". Ce paragraphe présente également les prédateurs qui risquent de profiter des mangeoires pour capturer les oiseaux, comme les chats, les éperviers ou les autours. Il y est également question des "voleurs de nourriture" comme les écureuils ou les mulots.

Le paragraphe suivant, intitulé "Nourrir les oiseaux" est consacré au mode alimentaire des oiseaux. La première partie pourrait se résumer ainsi "Quelles graines et pour quels oiseaux". L'ouvrage aborde successivement les graines de tournesol, le chènevis, le millet, l'alpiste, les graines de chardon, les graines de lin, les graines de citrouille, le colza, le maïs concassé et les céréales diverses. Le sujet suivant est consacré aux insectivores et aux matières grasses comme le suif de bœuf, le saindoux et le gras de jambon et de bacon. C'est ensuite le tour des frugivores avec des fruits comme les noix, les noisettes, les arachides et les châtaignes.

Le paragraphe suivant "Mangeoires sur mesure" donne des conseils utiles avant de se lancer dans l'achat ou la réalisation d'une mangeoire. Et pour terminer, le dernier paragraphe répond à la question "Comment offrir suif, saindoux, noix, noisettes et arachides sans mangeoire et propose quelques solutions comme la cloche à graisse, les filets suspendus, les colliers d'arachides…

Le cœur de l'ouvrage est consacré aux fiches d'identification des oiseaux et on y aborde successivement : la buse variable, l'épervier d'Europe, le faucon crécerelle, les pigeons bizet, colombin et ramier, la tourterelle turque,
le faisan de Colchide, la perdrix rouge, l'effraie des clochers, la chevêche d'Athéna, la chouette hulotte, le hibou moyen duc, le cingle plongeur, la huppe fasciée, le pic vert, le pic épeiche et épeichette, le torcol fourmilier, le martinet noir, l'hirondelle rustique et de fenêtre, la bergeronnette grise et des ruisseaux, le troglodyte mignon, l'accenteur mouchet et alpin, le rouge gorge, le rouge queue noir et à front blanc, le merle noir, la grive musicienne, litorne, mauvis, et draine, la fauvette à tête noire, le roitelet huppé et triple bandeau, le gobe mouche gris et noir, la mésange bleue, charbonnière, nonnette, boréale noire, à longue queue et huppée, la sittelle torchepot, le grimpereau des jardins et des bois, l'étourneau sansonnet, le geai des chênes, la pie bavarde, le casse-noix moucheté, le chocard à bec jaune, le choucas des tours, la corneille noire, le moineau domestique et friquet, la niverolle alpine, le pinson des arbres et du nord, le verdier d'Europe, le chardonneret élégant, le tarin des aulnes, le sizerin flammé, le venturon montagnard, le bouvreuil pivoine, le gros-bec casse noyaux, le bec-croisé des sapins et le bruant zizi et jaune.

Chaque fiche d'identification comprend un ensemble de pictogrammes indiquant notamment le niveau de difficulté pour l'observation de l'oiseau, sa fréquence aux mangeoires, s'il profite ou non des nichoirs… Les fiches comprennent également 1 ou 2 photos permettant l'identification ainsi qu'un texte plus ou moins long suivant l'espèce, compété parfois par des paragraphes relatif à la voix, au comportement, au régime alimentaire, à la nidification et à la reproduction.

A la fin de l'ouvrage un paragraphe traite de la préservation de l'habitat naturel des oiseaux, de l'aménagement des jardins pour attirer les oiseaux, des ressources alimentaires et des abris pour oiseaux offerts par les arbres et arbustes. Un tableau permet des comparer une liste d'arbres et arbustes avec pour chacun leurs exigences, leurs utilisations et leurs intérêts pour les principaux visiteurs.

Un dernier paragraphe traite de la nidification des oiseaux dans le jardin et donne des pistes pour le favoriser. Si vous êtes bricoleur, l'ouvrage se termine sur plusieurs plans de mangeoires à réaliser soi même.


Conclusion

Avec moins de 100 fiches d'identification d'oiseaux vous n'allez pas devenir un ornithologue émérite avec cet ouvrage, mais ce n'est pas non plus le but recherché par l'auteur. Je dirais que ce livre est plutôt destiné à un public familial curieux de découvrir les oiseaux de son entourage et/ou qui a envie de les protéger. Personnellement je trouve que l'objectif est pleinement atteint.


Kriss de Niort, le 05/01/2008 


Voir aussi
:
Guide des chenilles d'Europe | Guide Vigot des Insectes | Le guide Vigot des oiseaux | Encyclopédie des cactus | La Terre en partage | Le traité des orchidées | Les orchidées de France... | Le Guide Entomologique | | Champions écologie | De la chenille au papillon | Les plantes | L'abeille | L'oeuf | La rivière | Lili veut protéger la nature | Copain des chevaux | Fleurs sauvages des jardins | Garrigue grandeur nature | Nature méditerranéenne | Chants d'oiseaux (guide) | Les champignons de France | Guide Vigot des papillons | Tous les papillons | Papillons d'Europe | Flore d'Europe occidentale | Guide herpéto |


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5 janvier 2000 3 05 /01 /janvier /2000 13:23

 

Genre Héliotrope (Heliotropium)


Le genre Héliotrope regroupe des plantes angiospermes dicotylédones appartenant à l'ordre des Lamiales et à la famille des borraginacées (Boraginaceae).

Le mot " Héliotrope" a été construit à partir du mot grec "helios" signifiant "soleil" et de "tropos" qui peut se traduire par "tour" en référence à une croyance ancienne selon laquelle les feuilles suivraient la course du soleil.

Le genre Heliotropium se compose de 250 à 300 espèces que l'on rencontre dans les zones tropicales et tempérées du monde entier.

Le représentant le plus connu est certainement
Heliotropium arborescens.

Voici une liste non exhaustive de quelques espèces qui composent le genre :
Heliotropium aegyptiacum
Heliotropium albiflorum
Heliotropium amplexicaule
Heliotropium anchusanthum
Heliotropium anchusifolium
Heliotropium angiospermum
Heliotropium angustifolium
Heliotropium anomalum
Heliotropium antiatlanticum
Heliotropium antillanum
Heliotropium arborescens
Heliotropium bacciferum
Heliotropium baclei
Heliotropium balansae
Heliotropium californicum
Heliotropium ciliatum
Heliotropium confertifolium
Heliotropium convolvulaceum
Heliotropium crispiflorum
Heliotropium curassavicum
Heliotropium digynum
Heliotropium doliosum
Heliotropium elongatum
Heliotropium europaeum
Heliotropium europaeum
Heliotropium fruticosum
Heliotropium giessii
Heliotropium glabriusculum
Heliotropium greggii
Heliotropium guanicense
Heliotropium hildebrandtianum
Heliotropium horizontale
Heliotropium indicum
Heliotropium inundatum
Heliotropium lagoense
Heliotropium leavenworthii
Heliotropium lineare
Heliotropium longiflorum
Heliotropium malodorum
Heliotropium microphyllum
Heliotropium minutum
Heliotropium molle
Heliotropium nelsonii
Heliotropium ovalifolium.
Heliotropium parviflorum
Heliotropium pectinatum
Heliotropium perrieri
Heliotropium peruvianum
Heliotropium phyllostachyum
Heliotropium polyphyllum
Heliotropium pringlei
Heliotropium procumbens
Heliotropium pterocarpum
Heliotropium racemosum
Heliotropium ramosissimum
Heliotropium rariflorum
Heliotropium spathulatum
Heliotropium steudneri
Heliotropium strigosum
Heliotropium suaveolens
Heliotropium supinum
Heliotropium tenellum
Heliotropium ternatum
Heliotropium texanum
Heliotropium torreyi
Heliotropium tubulosum
Heliotropium undulatifolium
Heliotropium undulatum
Heliotropium zeylanicum

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