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21 mars 2000 2 21 /03 /mars /2000 08:05
Python royal - Python regius

Photo Python royal (Python regius) Le python royal (Python regius) appartient à la classe des reptiles (reptilia), à l’ordre des squamates (squamata), au sous-ordre des ophidiens (serpentes), à l’infra-ordre des aléthinophidiens (alethinophidia), à la famille des pythonidés (pythonidae) et au genre Python.


Description

Le python royal est un serpent aux couleurs vives, avec des taches brunes, jaunes et crèmes. Il est relativement petit. En effet, la femelle ne dépasse pas les 1m80. Le mâle, moins grand, atteint une moyenne de 60 à 90 cm.

Contrairement au boa constrictor, le python royal ne possède pas un corps fin par rapport à sa taille, mais relativement épais. A l’extrémité de son corps, sa queue s’affine de manière brusque. On peut aisément comprendre, d’après cette description, que ce serpent possède un corps musclé.

Son espérance de vie est de 20 ans environ.


Habitat

Le python royal est un animal vivant dans les prairies et savanes. Il ne dédaigne pas les forêts sèches et ouvertes. Il est présent en Afrique Occidentale, au Togo, en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Nocturne, il se camoufle dans les cavités ou les souches creuses le jour. Bon nageur, il est également capable de grimper dans les arbres.

Ce serpent, à l’instar de Boa constrictor occidentalis, est prisé des terrariophiles. Dans un vivarium, il requiert une humidité de 70 % environ et d’un point d’eau. Il lui faut une température nocturne comprise entre 23 et 25°C, une température diurne aux alentours de 30°C avec un point chaud et un gradient thermique.


Nutrition

Le python royal chasse à l’affût les rongeurs et les oiseaux. Il dispose de fossettes labiales thermosensibles qui lui permettent de localiser un animal à sang chaud. Ne disposant pas de venin, le python royal est un serpent constricteur. Après avoir mordu sa proie, il s’enroule autour d’elle avec force et attend l’arrêt des battements cardiaques de sa victime avant de la dévorer. En captivité, il est la majeure partie du temps nourri de souris.

En général, sauf s’il y est habitué en élevage, il dédaigne les animaux morts (charognes).


Reproduction

La saison des amours se déroule de décembre à février. La femelle est ovipare. Elle ne pond qu’une fois par an et peut avoir 10 petits d’un coup. Elle couve ses œufs.

La gestation est de 120 jours environ. Après la ponte, l’incubation des œufs est en moyenne de 55 jours.


Aimable contribution de Jojo (texte et photo)



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21 mars 2000 2 21 /03 /mars /2000 06:49
Requin pointes noires - Carcharhinus melanopterus

Photo Requin pointes noires (Carcharhinus melanopterus) Le requin pointes noires (Carcharhinus melanopterus) appartient à la classe des condrichtyes, à la sous-classe des élasmobranches, à l’ordre des carcharhiniformes, à la famille des carcharhinidae et au genre Carcharhinus.


Description

Ce requin est de taille modeste (environ celle d’un homme) d’une moyenne de 160 cm avec un maximum de 200 cm. La taille de naissance est de 30 à 50 cm environ.

Ce requin est facile à reconnaître du fait de sa coloration gris clair à jaunâtre sur le dos. Comme vous pouvez le constater sur la photo, les extrémités des nageoires sont noires, d’où son nom. La couleur de son ventre, comme chez la plupart des carcharhinidae, est blanche. Le museau est arrondi, malgré l’aspect rectangulaire que m’a laissé croire le spécimen photographié. Ses nageoires dorsales sont dépourvues d’épines et il possède 5 paires de fentes branchiales. L’œil est protégé par une membrane que le requin peut fermer : c’est la membrane nictitante.


Habitat

Le requin pointes noires est côtier et privilégie les récifs de coraux. Les juvéniles se retrouvent fréquemment dans les lagons.

On le retrouve le long des côtes d’Australie, d’Afrique de l’est, en Orient et Asie du Sud (Océan Indien). Présent en mer rouge, il est récemment entré en Méditerranée par le canal de Suez. Il peut également être trouvé au large de l’Océan Pacifique mais s’aventure à de faibles profondeurs (moins de 100 mètres).

Contrairement au requin blanc, il survit très bien en captivité dans des aquariums.


Reproduction

Le requin pointes noires est vivipare. Les jeunes se développent dans l’utérus par une sorte de placenta. Le temps de gestation est égal à celui de l’homme.


Comportement et alimentation

Du fait de sa faible taille, il n’est pas dangereux pour l’homme, ce dernier l’exploitant pour la pêche a but alimentaire (risque de morsure dans ce cas).

Il se nourrit de céphalopodes (poulpes, calmars, seiches), quelques fois de crevettes et de serpents de mer. Il affectionne également les petits poissons (mulets, dorades et petits mérous).

Sa vitesse de pointe est de 37 km/h, donc comparable à celle du grand requin blanc.


Aimable contribution de Jojo (texte et photo)

 

 


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20 mars 2000 1 20 /03 /mars /2000 20:42
Journée mondiale de l'eau

22 mars 2007



La journée mondiale de l'eau est une adolescente qui a déjà 15 ans. En effet depuis 15 ans (1992) nous fêtons la journée mondiale de l'eau. Le saviez vous ? Il y a peu de chance, car cette manifestation portant sur un sujet vital n'est que très peu médiatisée.

Petit retour en arrière. Le 22 décembre 1992 l'Assemblée Générale des Nations Unies a décidé de consacrer une journée par an à la conservation et au développement des ressources en eau. Chaque année cette journée particulière est basée sur un thème. Voici la liste des thèmes des années précédentes :
1993 : Première journée mondiale de l'eau,
1994 : La sauvegarde de nos ressources en eau est l'affaire de tous,
1995 : Les femmes et l'eau,
1996 : De l'eau pour les villes assoiffées,
1997 : L'eau dans le monde : en existe-t-il assez ?,
1998 : L'eau souterraine - la ressource invisible,
1999 : La vie à l'aval des cours d'eau,
2000 : De l'eau pour le XXIe siècle,
2001 : De l'eau pour la santé,
2002 : De l'eau pour le développement,
2003 : De l'eau pour le futur,
2004 : L'eau et les catastrophes,
2005 : l'eau, source de vie,
2006 : l'eau et la culture.

Cette année le thème est : "Faire face à la pénurie d'eau". L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) présidera cette année la journée mondiale de l'eau.

Vous trouverez ci dessous un extrait du chapitre 18 tiré des recommandations de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement :

"18.1 Les ressources en eau douce constituent un élément essentiel de l'hydrosphère de la planète et de tous les écosystèmes terrestres. L'environnement dulçaquicole est caractérisé par son cycle hydrologique, notamment les crues et les sécheresses qui se sont intensifiées et dont les conséquences se sont faites plus brutales dans certaines régions. Les changements du climat mondial et la pollution atmosphérique pourraient également avoir une incidence sur les ressources en eau douce et sur leur disponibilité et, par le biais de l'élévation du niveau de la mer, menacer les plaines côtières et les petits écosystèmes insulaires.

18.2 L'eau est nécessaire à tous les aspects de la vie. L'objectif général est de veiller à ce que l'ensemble de la population de la planète dispose en permanence d'approvisionnements suffisants en eau de bonne qualité tout en préservant les fonctions hydrologiques, biologiques et chimiques des écosystèmes, en adaptant les activités humaines à la capacité limite de la nature et en luttant contre les vecteurs des maladies liées à l'eau. Des techniques novatrices, notamment la modernisation des techniques nationales, sont nécessaires pour utiliser pleinement des ressources en eau limitées et les préserver de la pollution.

18.3 La rareté généralisée des ressources en eau douce, leur destruction progressive et leur pollution croissante que l'on constate dans de nombreuses régions du monde, ainsi que l'intrusion graduelle d'activités incompatibles, exigent une intégration de la planification et de la gestion des ressources en eau. Cette opération doit couvrir toutes les étendues d'eau douce interdépendantes, notamment les eaux de surface et les eaux souterraines, et tenir dûment compte des aspects quantitatifs et qualitatifs. Il est nécessaire de reconnaître la dimension multisectorielle de la mise en valeur des ressources en eau dans le contexte du développement socio-économique ainsi que les utilisations multiples de l'eau : approvisionnement et assainissement, agriculture, industrie, urbanisation, hydroélectricité, pisciculture en eau douce, transports, activités de loisirs, gestion des basses terres et autres. Des plans rationnels de mise en valeur des eaux de surface, des eaux souterraines et d'autres sources possibles doivent être appuyés en même temps par des mesures de protection des eaux et de limitation maximale du gaspillage. Il faut cependant accorder la priorité aux mesures destinées à prévenir les crues et à lutter contre les inondations ainsi qu'au contrôle des alluvionnements, le cas échéant. "


Faire face à la pénurie d'eau

Si le thème de cette années est "Faire face à la pénurie d'eau", ce n'est pas par hasard. La pénurie guette bel et bien la planète. Oh ce ne sont pas nos petits problèmes (à l'échelle mondiale) de reconstitution de nappes phréatiques qui sont en cause, mais le problème mondial de la ressource aquatique, de sa rareté, de sa disponibilité et de son usage.

La FAO, sus citée, rappelle "que d'ici à 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou des régions confrontés à une grave pénurie d'eau. Et les deux tiers de la population mondiale, vivra elle dans des conditions de stress hydrique."

Notre consommation d'eau augmente sans cesse et à un rythme plus élevé que celui de la courbe démographique. Le plus gros poste de dépense de l'eau est constitué par le secteur agricole qui consomme près de 70% de l'eau prélevée dans les nappes phréatiques, les lacs et les cours d'eau (le reste sert à l'industrie et au besoins domestiques…).

Sommes nous prêts à modifier nos modes de vie, notre alimentation ? Pourtant, nous devrions. Tenez savez vous quelle quantité d'eau il faut pour produire 1 kilogramme de viande de bœuf ? Dites un chiffre… allez vous êtes loin du compte, il faut 15.000 litres d'eau pour produire 1 Kg de viande de bœuf. Par contre, il ne faut que 1.500 litres d'eau pour produire un kilogramme de blé.

Avez vous conscience que lorsque vous tirez votre chasse d'eau, la quantité d'eau qui part dans les égouts est supérieure à ce que des millions de gens disposent pour cuisiner et se laver ? Alors imaginez lorsque vous prenez une douche ou un bain, ou que vous lavez votre automobile dans votre cour… Pour nous avoir de l'eau c'est facile, il suffit d'ouvrir un robinet. Dans certaines région, ce sont les enfants qui vont chercher l'eau loin de chez eux et qui la ramènent à la maison au lieu d'aller à l'école.

Avoir de l'eau en abondance est une chose, mais faut-il aussi qu'elle soit saine. Or de par l'activité humaine l'eau devient de plus en plus polluée. D'après une étude de l'IFEN (Institut Français de l’environnement) on trouve des résidus de pesticides dans 75% des eaux superficielles et dans 57% des eaux souterraines en France. Savez vous par exemple que l'eau de pluie qui tombe sur les forêts tropicales contient d'énormes quantités de pesticides ?

L'eau, pauvres occidentaux qui nous plaignons lorsqu'il pleut trop, ou lorsque le soleil grille nos pelouses pourrait bien devenir pour nous aussi une denrée rare. Sous l'effet du réchauffement et des modifications climatiques induites il est très probable que des modifications majeures de pluviométrie nous guettent. Attendons nous à avoir de plus en plus de périodes sèches, et probablement de plus en plus d'orages violents qui vont déverser d'énormes quantités d'eau qui n'auront pas le temps de rejoindre les nappes phréatiques et qui délaveront nos sols asséchés.

On le voit, l'eau est une denrée inégalement répartie et les pays nantis aujourd'hui manqueront probablement de ressources demain. La pénurie d'eau, réelle et présente pour une grande partie de la planète est à nos portes. Plus que jamais il convient de prendre conscience de la préciosité de cette ressource, de la protéger et d'éviter de la gaspiller. Du particulier aux plus hautes instances des Etats, chacun a son rôle à jouer.


Kriss de Niort, le 20/03/2007

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20 mars 2000 1 20 /03 /mars /2000 08:10
Les requins


Photo Requin marteau halicorne (Sphyrna lewini) Généralités

Les requins, apparentés aux raies qui en descendent, sont des animaux aquatiques classés dans la catégorie des poissons cartilagineux. En effet, contrairement à l’écrasante majorité des poissons, leur squelette est composé de cartilage et non d’os.

Sur 23 000 espèces de poissons actuels recensés, les requins n’en comptent que 300 environ. Leur taille est variable, de 18 cm pour la plus petite espèce à 14 mètres pour le pacifique requin baleine (Rhincodon typus). Leurs formes, suivant les familles, sont aussi très variables et peuvent s’éloigner des individus conventionnels connus.


Morphologie

Les requins disposent de 5 à 7 paires de fentes branchiales. Celles-ci contiennent les branchies qui reçoivent un flux d’eau permanent de la bouche vers l’extérieur des branchies. Ceci explique que les requins, ne disposant pas d’opercule de ventilation, doivent continuellement nager pour pouvoir respirer.


Leurs formes sont variables, mais globalement, les requins disposent d’un rostre (museau), d’une paire de nageoires pectorales développées, d’une nageoire dorsale quelquefois précédée par une épine dorsale. En arrière de la nageoire dorsale, mais sur la face ventrale, se situe une paire de nageoires pelviennes à proximité desquelles se trouvent les deux ptérygopodes (équivalent du pénis) pour le mâle ou le cloaque pour la femelle. Les nageoires pelviennes sont suivies d’une nageoire anale unique. Sur le dos de l’animal lui correspond la deuxième nageoire dorsale (moins développée que la première) pouvant également accueillir une épine dorsale. Enfin, à l’extrémité de l’animal se situe une nageoire caudale hétérocerque la plupart du temps (c'est-à-dire que le lobe supérieur est plus développé que le lobe inférieur).


Fonctionnalités

Les requins, dépourvus d’écailles, disposent par contre, sur tout le corps de l’animal, de minuscules denticules dermiques assimilables à de petites dents. Ceci rend la peau abrasive et améliore l’hydrodynamisme.

La mâchoire, non solidaire du crâne, comporte des rangées de dents insérées dans le derme et qui se renouvellent en permanence. Les rangées arrière avancent à la manière d’un tapis roulant et prennent la place des dents les plus anciennes dont l’animal se débarrasse.

La plupart des requins sont relativement bon nageurs. Ainsi, le requin mako (Isurus oxyrinchus) peut atteindre une vitesse de pointe de 70 à 80 km/h.

Véritables machines à tuer, les requins disposent de plusieurs sens :
• Sur le crâne de l’animal se situe de petits organes nommés ampoules de Lorenzini capables de détecter des variations infimes du courant électrique, même celui dégagé par une proie cachée dans le sable.
• On pense que les ampoules de Lorenzini permettent aux requins de déceler le champ magnétique terrestre afin de se guider lors des grandes migrations.
• La vue.
• L’odorat : le requin citron (Negaprion brevirostris) peut détecter une substance odorante (sang par exemple) diluée 10 millions de fois.
• Le toucher.
• La ligne latérale est un organe permettant de déceler les moindres vibrations exercées par des proies potentielles.


Reproduction

Contrairement aux poissons osseux qui répandent leur semence sur les œufs pondus, l’accouplement des requins est interne. Chaque mâle, disposant de 2 ptérygopodes, en utilise un seul pour l’introduire dans le cloaque de la femelle et y répandre son sperme.

L’accouplement est en général violent, le mâle immobilisant la femelle en lui mordant fortement une nageoire pectorale.

Après l’accouplement et une période d’incubation, selon les espèces, les requins pondent des œufs (oviparité), donnent naissance à des petits après incubation des œufs au sein de la mère (ovoviviparité) ou, à l’instar des mammifères, fonctionnent par un mode d’incubation placentaire. Il est à noter que le cannibalisme intra-utérin est fréquent chez certaines espèces, notamment les requins marteaux (genre Sphyrna).


Habitat

Les requins sont présents dans toutes les mers du globe et certaines espèces peuvent effectuer des migrations saisonnières importantes de plusieurs milliers de kilomètres.

Globalement, on distingue les espèces pélagiques de haute mer (requin océanique : Carcharhinus longimanus), benthiques vivant au niveau du fond (requins tapis) et côtières (requin blanc, requin tigre…).


Idées reçues

Les requins ne sont pas tous des machines à tuer prêt à se mettre n’importe quoi sous la dent. Le mode de nutrition est spécialisé suivant le type de dents (broyeuses, coupantes, arrachantes…).

Sur les 300 espèces connues, seules quelques-unes sont vraiment dangereuses pour l’homme, dont voici 3 exemples parmi les plus marquants :
• Le grand requin blanc (Carcharodon carcharias) vit le long de côtes tempérées. C’est le requin qui cause le plus de décès mais de loin pas le plus agressif. Le problème est qu’il vit le long de côtes de baignades. Il n’attaque l’homme qu’en cas de confusion avec une autre proie (tortue, dauphin…).
• Le requin tigre (Galeocerdo cuvieri) est, avec le requin bouledogue, le plus dangereux. Il vit le long de côtes tropicales et se nourrit de tout ce qui passe à portée de sa mâchoire : tortue, mammifères, boites de conserve, pneu et …homme. Il est connu pour attaquer systématiquement sans hésiter.
• Le requin bouledogue (Carcharhinus leucas) vit également en milieu tropical (le long des côtes) et est connu pour attaquer fréquemment l’homme. Il est capable de vivre en en douce et de remonter des fleuves comme l’Amazone ou le Mississippi sur des milliers de kilomètres).

D’autres requins attaquent très rarement l’homme (méprise ou provocation).

Voir le schéma de
la morphologie des requins


Aimable contribution de Jojo

Crédit photo :
Cette photo a été mise dans le Domaine Public par son auteur Littlegreenman


Voir aussi :
la rascasse volante | le rémora |

 

 

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20 mars 2000 1 20 /03 /mars /2000 05:53

 

Morphologie du requin


Voici un schéma présentant les principales caractéristiques physiques des requins.


Photo morphologie du requin




Lire l'article sur les requins

Crédit :
Ce schéma a été mis dans le domaine public par son auteur : Chris_huh


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19 mars 2000 7 19 /03 /mars /2000 21:03
L'œuf



Mon fils adore les livres que ce soient les contes ou les livres éducatifs abordant différents sujets. Il en a beaucoup dans sa bibliothèque et aujourd’hui je vais vous parler de "L’œuf" de la série "Mes premières découvertes" de chez Gallimard.


Un petit mot sur ces livres

Je connais bien la collection "Mes premières découvertes" car mon fils en a quelques uns et surtout il en emprunte très souvent à la bibliothèque. Il y a les premières découvertes panique, une série sur le corps, une autre sur les animaux… De nombreux thèmes sont réunis sous une même collection.

Ce sont des livres éducatifs faits pour apprendre aux enfants énormément de choses. Au niveau de l’age, c’est à partir de 3-4 ans pour certains volumes, et 5-6 ans pour d’autres, ça dépend des thèmes.

La particularité de ces livres c’est qu’ils ont des caches transparents qui font que les choses deviennent différentes au fur et à mesure que l’on tourne les pages, ce qui plait énormément aux jeunes lecteurs.

Le prix est de 10 € environ, pour chaque volume.


L’œuf

La couverture est toute simple, blanche avec au milieu… un œuf. On ouvre les pages et on arrive une fois encore sur un joli œuf, on enlève le cache pour découvrir un œuf à la coque avec le blanc et le jaune. Il est expliqué à l’enfant que ce sont les poules qui pondent des œufs, et que ces derniers sont fabriqués dans le ventre de la poule. Il faut bien sur un coq et une poule pour qu’il y ai un poussin dans l’œuf et que la poule couve les œufs pour que les poussins se forment.

Puis on voit un œuf avec un fœtus de poussin à l'intérieur qui, au fur et à mesure qu’on tourne les pages, grossit, casse la coquille de l'œuf et devient un magnifique poussin tout jaune.

Notre petit animal va rejoindre ses copains de la basse cour : le dindon, les canards, la pintade, les pigeons, l’oie et ses petits qui tous viennent aussi des œufs.

Puis l’enfant apprend que les oiseaux aussi pondent des œufs de toutes tailles et de toutes les couleurs, ici un énorme œuf d’autruche là un petit œuf d’hirondelle.

Mon fils a été surpris la première fois qu’il a lu ce livre d’apprendre que les serpents, les tortues, les crocodiles, les araignées, escargots, grenouilles, poissons, crabes… pondaient aussi des œufs.

Pour finir une page présentant différentes façon de manger les œufs et une petite question "et comment sont les œufs de Pâques ?"… en chocolat bien sur :-)


Mon avis

Quand mon fils l’a eu en cadeau, j’ai été surprise que ça lui plaise car je ne trouvais pas que c’était le meilleur volume de la collection.

C’est certes intéressant, les enfants apprennent ce qu’est un œuf, comment c’est à l’intérieur, que d’autres espèces que la poule en pondent, … mais c’est un livre très simple en fait.

Je pense que trouvais ça trop simple, à part montrer des œufs il n’y a pas grand chose. C’est un livre éducatif mais au début je ne l’aimais pas trop.

Curieusement, je me suis rendue compte que mon fils mais aussi les enfants venant à la maison adorent ce volume. Et j’ai compris pourquoi : car il est facile à comprendre pour petits et grands. Et oui, qu’ils aient 3 ou 6 ans ils savent de quoi ça parle, c’est un joli volume amusant à consulter qui ne leur pose aucun problème de compréhension.

Les textes sont là mais pas en quantité, les phrases ne contiennent pas de mots compliqués. Aucune difficulté donc pour lire dès 5-6 ans. Quand aux illustrations elles sont colorées et très jolies, attirant l’œil des enfants. Et en plus elles sont très réalistes, très bien dessinées.

C’est un livre plaisant pour les petits et qui intrigue les plus grands. Mon fils m’a posé "la" question à laquelle je n’ai pas pu répondre : mais qui est venu en premier alors c’est l’œuf ou la poule ? Je réponds quoi moi à ça ?

Maintenant, je l’avoue, j’aime beaucoup ce livre car en fait il est bien conçu, plait aux petits comme aux grands et c’est un volume que je conseille dès 3 ans. Du fait de son contenu facilement assimilable pour les petits, c’est un plaisir pour eux de le découvrir, ce livre qui fait un peu "livre de grand".


Aimable contribution de Coquinnette

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19 mars 2000 7 19 /03 /mars /2000 19:32
Essais d'OGM


Le ministère de l'agriculture vient de donner son feu vert à 13 essais de culture d'OGM en plein champ pour 2007. Il faut comprendre que chaque essai se déroule généralement sur plusieurs parcelles (de 1 à 26). Je n'ai pas fait le calcul exact, mais cela doit bien toucher près de 200 parcelles.

Les essais portent en majorité sur le maïs (12 projets), mais aussi sur le tabac (Essai au champ pluriannuel de Nicotiana sylvestris produisant un taxoïde).

Le projet concernant les pommes de terre (Essai au champ de pommes de terre génétiquement modifiées porteuses d'une résistance améliorée à Phytophtora infestans) a été refusé.

Le ministère de l'Agriculture a annoncé lundi avoir autorisé treize essais de cultures d'OGM en plein champ sur les quatorze dossiers qui avaient été déposés pour 2007.

Du 20 février au 13 mars 2007 s'est tenue une consultation du public sur des demandes d'autorisation pour la mise en place d'expérimentations en plein champ de plantes génétiquement modifiées. A cette occasion les français étaient invités à s’exprimer sur ces expérimentations au moyen d’un formulaire à compléter. Des pétitions contre ces essais ont également circulé.

Voilà ce que fait notre gouvernement de la parole des citoyens "Une partie des réponses (15 157), largement issues de la circulation de pétitions, prennent une position de principe, opposée aux OGM. Elles ne correspondent pas à l’objet de la consultation qui s’adresse à toute personne qui souhaite faire des commentaires techniques sur ces projets…"

Vous l'aurez compris, l'opinion du public ne compte pas, seules les personnes capables de formuler des commentaires techniques sont habilitées à s'exprimer !


Vive la démocratie !


Et ce n'est pas tout regardons maintenant le décompte des messages, je cite :

"Les 11 149 autres réponses se répartissent de la façon suivante pour chacun des projets d’expérimentation :
   - 16 à 24 messages favorables, 
   - 169 à 213 demandes de maintien d’essais confinés, 
   - 435 à 824 messages défavorables pour des raisons explicitées, 
   - 6 à 18 questions et commentaires divers."

Combien y a-t-il de massages favorables et défavorables ? Mais malgré ça les essais ont été autorisés !

A quoi servent donc ces consultations si ce n'est pas pour en tenir compte ? A se donner bonne conscience ? C'est vrai que nous pauvre public comptons peu au regard de la puissance des marchands de graines, Monsento en tête (7 projets), Pionner (2 projets), Biogemma (2 projets), BASF (1 projet), Syngenta (1 projet).

Je ne voudrais pas être oiseau de mauvais augure, mais mon petit doigt me dit que les faucheurs volontaires vont encore avoir du travail sur la planche…


Kriss de Niort, le 19/03/2007

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19 mars 2000 7 19 /03 /mars /2000 10:21

 

Chimonanthe précoce - Chimonanthus praecox


Photo Chimonanthe précoce (Chimonanthus praecox) Le chimonanthe précoce (Chimonanthus praecox) est une plante angiosperme dicotylédone appartenant à la sous classe des Magnoliidae, au super ordre des Lauranae, à l'ordre des Calycanthales ou des laurales, à la famille des calycanthacées (Calycanthaceae) et au genre Chimonanthus.

Il existe de nombreux synonymes de Chimonanthus praecox dont voici une liste non exhaustive : Calycanthus praecox, Chimonanthus fragrans, Meratia praecox. D'autre part on distingue deux variétés : Chimonanthus praecox var. concolor et Chimonanthus praecox var. grandiflorus.

Le chimonanthe précoce est un arbuste originaire des forêts montagneuses de moyenne montagne (500 à 1000 mètres) de Chine, qui fleurit en hiver, avant que les feuilles ne soient apparues.

Le chimonanthe précoce produit un renflement ligneux à la base du tronc (appelé abusivement caudex). Les branches partent de ce renflement et atteignent environ 3 mètres de hauteur.

Les feuilles, caduques, opposées, plus ou moins ovales, voire presque lancéolées, terminées en pointe, de couleur verte, lustrées, présentent un aspect rugueux sur leur face supérieure.

La floraison intervient du mois de novembre jusqu'au mois de mars. Les fleurs, parfumées, pendantes, axillaires, jaunes ou blanches, au cœur brun à pourpre, n'apparaissent que sur le vieux bois. Le fruit est toxique.

Le chimonanthe précoce est une plante rustique qui, compte tenu de ses origines montagneuses, résiste à des températures voisines de -20°C. Au jardin il convient de l'installer dans un endroit ensoleillé, non venteux, dans un sol humifère bien drainé. La mise en place s'effectue idéalement à l'automne. Les premières années il convient de protéger le chimonanthe précoce des gelées avec un bon paillis. Si votre chimonanthe précoce a besoin d'une taille d'entretien, pratiquez-la après la floraison en veillant à ne pas supprimer trop de bois ancien. La multiplication la plus aisée est le marcottage.


Photo aimablement fournie par "
Méli Mélo des Paysages"

Kriss de Niort, le 06/03/2008



 

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19 mars 2000 7 19 /03 /mars /2000 07:05

 

Rainette d'Anderson - Hyla andersonii


Photo Basilic à crête mâle (Basiliscus plumifrons) La rainette d'Anderson est un animal appartenant à la classe des amphibiens (Amphibia), à l'ordre des anoures (Anura), au sous ordre des Neobatrachia, à la famille des Hylidés (Hylidae), à la sous famille des Hylinés (Hylinae) et au genre Hyla.

La rainette d'Anderson est originaire de la côte orientale des USA et plus particulièrement du New Jersey, de la Caroline du Sud, de la Floride et probablement de la Géorgie. Il s'agit de petites populations, isolées les unes des autres.

La rainette d'Anderson est arboricole, du moins à l'état adulte et son arbre de prédilection semble être le pin. Sa taille varie de 3 à 5 centimètres. Les mâles sont légèrement plus gros que les femelles. Globalement la rainette d'Anderson possède un dos vert, un ventre blanc grisâtre, granuleux et des taches jaune orange sur les pattes arrière et l'aine. Une démarcation jaunâtre sépare les zones vertes et les zones ventrales. L'extrémité des doigts est élargie en coussinet afin d'assurer une meilleure adhésion à son support.

La rainette d'Anderson vit le plus souvent dans les zones broussailleuses situées autour des étangs, lacs, mares et autres étendues d'eau offrant un degré d'acidité relativement élevé. Elle fréquente également les tourbières. Son activité est plutôt nocturne. Durant la journée elle se tient au repos sur les branches.

Lors de la reproduction les mâles peuvent se disputer les femelles. Le mâle libère son sperme directement sur les œufs pondus par la femelle (de 500 jusqu'à 1000 œufs). Les œufs éclosent en quelques jours. Au stade de têtard les rainettes d'Anderson se nourrissent de végétation aquatique. A l'état d'adulte les rainettes d'Anderson se nourrissent de divers insectes et de limaces qu'elles capturent avec leur langue.

Les principaux prédateurs des têtards semblent être les tortues aquatiques ou semi aquatiques tandis que les prédateurs des adultes seraient des serpents.

La rainette d'Anderson est une espèce voie de disparition, quasi menacée, inscrite sur la liste rouge de l'UICN.


Crédit photo :
Auteur : Means, Bruce
Source : Digital Library System
Statut : Domaine Public



 

 

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18 mars 2000 6 18 /03 /mars /2000 14:18
Les déchets ménagers

 


Chaque français produit annuellement 360 kilogrammes de déchets, soit environ 1 kilo par jour. En moins de 40 ans, ce poids a doublé et si nous ne réagissons pas il n'y a aucune raison que cette progression s'arrête.


Comment en sommes-nous arrivés là ?


Notre société et nos modes de consommation ont changé. En effet, pour plusieurs raisons (divorces, vie de couple plus tardive, allongement de la durée de vie…) il y a de plus en plus de ménages composés d'un seul individu. Aussi les industriels ont adapté leur offre en proposant de plus en plus de produits adaptés à cet état de fait. Nous sommes passés également à l'ère du jetable. Nos produits ont une durée de vie de plus en plus courte et donc nous produisons de plus en plus de déchets… A cela s'ajoutent des besoins purement artificiels, exacerbés par la publicité et le plus souvent générateurs de déchets non recyclables. Et puis il y a les produits en "ette" comme lingette, dosette… Souvent on me rétorque, mais tu ne vas pas rester au Moyen âge, c'est le progrès… Pour moi le progrès ne doit pas remettre en cause la santé de la planète ni obérer l'avenir de nos enfants…


Quels sont les bons gestes ?

Nous devons (re)devenir des éco-citoyens responsables, en traitant le problème à la source, c'est à dire lors de l'acte d'achat. Vous trouverez ci-dessous quelques pistes, mais la liste n'est pas exhaustive, loin de là…
   * privilégiez les produit présentant le moins possible d'emballage, en effet certains produits sont sur-emballés,
   * évitez les emballages mixte (papier+plastique par exemple) qui ne sont pas recyclables,
   * choisissez des produits labellisés chaque fois que c'est possible (NF environnement ou autres…),
   * avant d'acheter, posez-vous la question : "ai-je bien besoin de ce produit ?",
   * optez pour l'achat de recharges pour vos produits ménagers (ou autres) plutôt que de racheter à chaque fois des bidons,
   * choisissez des piles rechargeables ou des objets fonctionnant à l'énergie solaire (calculette par exemple), chaque fois que c'est possible,
   * lorsque vous êtes chez vous, branchez vos appareils portables sur le secteur au lieu d'user vos piles,
   * réparez ou faites réparer vos objets ou ustensiles au lieu de les jeter,
   * si vous ne voulez plus d'un objet, ne le jetez pas mais donnez le, des gens en ont besoin,
   * de la même manière, au lieu d'acheter systématiquement du neuf, optez pour l'ancien. On trouve de très bonnes occasions,
   * n'utilisez pas des sacs jetables (sortie de caisse) mais prenez un panier ou un cabas,
   * dans les boutiques, au marché, refusez les sacs qu'on vous propose lorsque vous n'en avez pas besoin,
   * n'achetez que les quantités qui vous sont nécessaires, ceci vous évitera de jeter le surplus et vous ferez des économies,
   * apposez sur votre boite aux lettres une étiquette "stop pub". En effet chaque ménage reçoit en moyenne annuellement 40 kilogrammes de prospectus par an,
   * donnez une seconde vie à vos journaux et magazines en en faisant profiter d'autres personnes,
   * préférez l'eau du robinet à l'eau en bouteille, vous économiserez de l'argent, et ce seront plusieurs kilogrammes de bouteilles en plastique de moins à recycler,
   * à l'ordinateur, n'imprimez que le strict nécessaire, vous économiserez de l'encre et du papier. N'oubliez pas non plus que le papier possède un recto et un verso…


Et après l'achat ?

Même en achetant mieux il nous restera toujours des déchets, c'est inévitable. C'est à ce moment là qu'intervient le tri. En effet, il ne sert à rien d'acheter "intelligent" si on ne recycle pas.

Presque partout en France les municipalités ont organisé le tri sélectif, et les gens y adhèrent de plus en plus, même ce qui ne sont pas écolos dans l'âme. En fonction des systèmes retenus, il y a des variantes, mais le principe reste grossièrement le même, trier en fonction de consignes qui sont édictées. D'un côté ce qui est recyclable : papier, verre, métal, plastique…, de l'autre ce qui n'est pas recyclable.

Attention cependant, tous vos déchets ne vont pas dans vos poubelles, quelle que soit leur couleur. Ne mettez pas à la poubelle vos piles usagées ni les accumulateurs, mais rapportez-les par exemple à votre grande surface qui a dû mettre en place un système de collecte. Ne mettez pas à la poubelle vos restes de peinture ou de solvants, mais apportez-les à la déchetterie la plus proche. Ne jetez pas dans vos poubelles (ni dans les égouts) l'huile de vidange usagée, ni les bidons, il y a certainement dans votre ville un container pour récupérer ces déchets.


Au jardin

Les français sont très nombreux à posséder un jardin. Profitez-en pour composter vos déchets organiques (ceux du jardin, et ceux de la maison). Et si vous n'avez pas assez de place, ou si vous n'avez pas de jardin, certaines communes ont mis en place des installations collectives.

Pour votre jardin, évitez l'usage de pesticides et autres produits phytosanitaires nocifs. Préférez lorsque c'est possible des solutions non agressives pour l'environnement. Cependant, si vous avez eu recours à ce genre de produit, n'oubliez pas de ramener les emballages à la déchetterie et déposez-les à l'endroit indiqué.


Quelques chiffres donnés par l'ADEME

Avant de clore cet article, je tenais à vous communiquer quelques chiffres, certes ils datent un peu mais ils permettent tout de même de prendre conscience de l'ampleur de la situation.

Le traitement d'une tonne de déchets coûtait en 2004, 150 € la tonne contre 75 € en 1994. Toujours en 2004, plus de 3 millions de tonne de déchets ont été triés. En 2004 les ménages ont dépensé (impôts) 4 milliards d'euros pour la gestion des déchets. Sur les 360 kilogrammes de déchets ménagers, seuls 70 sont recyclés actuellement. Le reste est soit stocké, soit incinéré.


Kriss de Niort le 18/03/2007

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